Le calendrier de la « confrontation » entre les États-Unis et la Corée du Nord ; le G7 publie une déclaration ferme sur la mer de Chine méridionale

1. Trump rencontrera Kim Jong-un dans les 3 à 4 prochaines semaines

Le président américain Donald Trump. Photo : Reuters.

L'agence de presse CNN a rapporté le 29 avril que le président américain Donald Trump, lors d'une campagne à Washington, dans le Michigan, avait annoncé la date prévue du sommet entre les États-Unis et la Corée du Nord : « Je pense que nous aurons une réunion dans les 3 ou 4 prochaines semaines. Ce sera une réunion très importante, la dénucléarisation de la péninsule coréenne. »

Le propriétaire de la Maison Blanche avait auparavant déclaré avoir retenu deux lieux pour la réunion, sans toutefois en dévoiler les détails. Des sources ont cité des responsables américains affirmant que Singapour était le premier choix pour le sommet.

Le président américain a affirmé que l'objectif du sommet était la « dénucléarisation » de la péninsule coréenne, tout en admettant que la situation était très imprévisible. « Je ne vais pas prédire ce qui va se passer, car nous ne le savons pas vraiment », a souligné Trump.

2. Le sommet intercoréen a été un grand succès.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un (à gauche) et le président sud-coréen Moon Jae-in marchent après avoir traversé le côté sud de la zone démilitarisée. Photo : AP

Le 27 avril, le président sud-coréen Moon Jae-in et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un ont eu une rencontre historique au village de la trêve situé dans la zone démilitarisée entre la frontière des deux pays.

La « Déclaration de Panmunjom pour la paix, la prospérité et l’unification de la péninsule coréenne » stipule que les deux dirigeants ont officiellement déclaré devant les 80 millions de personnes des deux Corées et du monde entier qu’il n’y aurait plus de guerre dans la péninsule coréenne et qu’à partir de maintenant une ère de paix a commencé.

Ainsi, après que la guerre de Corée a éclaté en 1950 et s’est terminée trois ans plus tard par un accord d’armistice plutôt que par un traité de paix officiel, la dernière déclaration des dirigeants de Séoul et de Pyongyang a ouvert la porte à la fin de l’état de guerre qui dure depuis 65 ans.

Les deux parties ont également affirmé leur objectif commun : une péninsule dénucléarisée, grâce à une dénucléarisation complète. Ce succès a jeté les bases de la confiance et des attentes de l’opinion publique mondiale pour le prochain sommet entre les États-Unis et la Corée du Nord.

3. Le G7 publie une déclaration ferme sur la mer de Chine méridionale

Les ministres des Affaires étrangères du G7 discutent lors d'une conférence à Toronto, au Canada. Photo : AFP/VNA.

Dans une déclaration conjointe publiée après la réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Sécurité du G7 au Canada plus tôt cette semaine, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont exprimé de profondes inquiétudes concernant la liberté de navigation et le respect du droit international.

Directement liés aux questions de la mer Orientale et de la mer de Chine orientale, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont souligné « une forte opposition à toute action unilatérale qui exacerbe les tensions et porte atteinte à la stabilité régionale et à l’ordre international fondé sur des règles, telles que la menace ou l’usage de la force, la récupération de terres à grande échelle, la construction d’avant-postes et leur utilisation à des fins militaires ».

Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont appelé « toutes les parties à se conformer à leurs obligations en vertu du droit international et à mettre en œuvre pleinement et efficacement les engagements de la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale (DOC) de manière globale ».

4. Le président français Emmanuel Macron visite les États-Unis

Le président américain Donald Trump et le président français Emmanuel Macron lors de la cérémonie d'accueil officielle à la Maison Blanche le 24 avril. Photo : Internet

Le 23 avril, le président français Emmanuel Macron s'est rendu aux États-Unis et est devenu le premier invité d'État du président Donald Trump depuis son entrée en fonction début 2017.

Cette visite de trois jours intervient dans un contexte de désaccords entre les deux parties sur le commerce et l'accord nucléaire iranien.

Le gouvernement iranien a déjà appelé les dirigeants européens à persuader le président américain Donald Trump de ne pas « déchirer » l'accord nucléaire conclu entre Téhéran et les puissances du P5+1 (Russie, États-Unis, Royaume-Uni, France, Chine et Allemagne). Cette visite peut être considérée comme une mission visant à sauver cet accord, également connu sous le nom de Plan d'action global commun (PAGC), dont M. Trump a annoncé qu'il se retirerait si ses alliés européens ne corrigeaient pas les « terribles failles » de l'accord d'ici la mi-mai.

Les observateurs estiment que la visite de M. Macron aux États-Unis vise cette fois à améliorer les relations bilatérales. La déclaration des deux dirigeants à l'issue de cette rencontre montre que la France et les États-Unis sont parvenus à un compromis sur les points qui les opposent encore.

5. 4,4 milliards de dollars pour soutenir la reconstruction de la Syrie

Selon un rapport de la Banque mondiale, le conflit en Syrie a détruit et endommagé environ 27 % des bâtiments et environ la moitié des installations éducatives et médicales - Photo : New York Times

Le 25 avril, lors de la séance de clôture de la Conférence sur le financement de la reconstruction de la Syrie qui s'est tenue à Bruxelles (Belgique), les donateurs internationaux se sont engagés à dépenser 4,4 milliards de dollars pour soutenir les activités humanitaires et restaurer les infrastructures en Syrie en 2018.

Bien que ce chiffre ne soit pas celui attendu, le représentant de l'ONU a déclaré qu'il s'agissait tout de même d'une somme importante pour aider le peuple syrien à réduire certaines des souffrances causées par la guerre.

Il s’agit de la troisième conférence annuelle après la conférence des donateurs pour la Syrie à Londres (Royaume-Uni) en 2016 et à Bruxelles (Belgique) en 2017 pour aider la Syrie à restaurer les systèmes d’électricité et d’eau dans les villes gravement endommagées.

Les 85 pays et organisations internationales participant à la conférence ont déclaré que le soutien financier ne résolvait qu'en partie le problème immédiat. La conférence a appelé la Russie et l'Iran à persuader la Syrie de négocier la fin de la guerre qui dure depuis huit ans. Jusqu'à présent, huit cycles de négociations ont eu lieu à Genève sous l'égide des Nations Unies, mais n'ont abouti à aucun résultat.

Selon les Nations Unies, plus de 400 000 personnes sont mortes, plus de 5 millions ont cherché refuge à l'étranger et plus de 6 millions ont été déplacées par le conflit syrien depuis 2011. La Banque mondiale estime que la Syrie aura besoin d'environ 200 milliards de dollars pour reconstruire le pays.

6. Une voiture a percuté la foule à Toronto, au Canada

La police inspecte le camion qui a foncé dans la foule à Toronto le 23 avril. Photo : AFP

Au moins 10 personnes ont été tuées et 15 blessées lorsqu'un camion a percuté des piétons à Toronto, au Canada, le 23 avril. La police a arrêté le conducteur du camion.

L'accident s'est produit à l'heure du déjeuner, à l'intersection de la rue Yonge et de l'avenue Finch à Toronto, à environ 30 km du lieu où se tenait la réunion ministérielle du G7. CNN a cité un responsable torontois estimant qu'il s'agissait d'un « acte prémédité ».