Séchoir à riz unique des peuples des hauts plateaux

November 10, 2017 15:48

(Baonghean.vn) - Autrefois, les claies de séchage du riz faisaient partie intégrante de la vie des habitants des hauts plateaux. Après la récolte, on y étendait le riz pour qu'il sèche complètement avant de le stocker.

Một chiếc kép hình thang ngược của người dân bản Na Khốm, xã Yên Na, huyện Tương Dương. Ảnh: Hồ Phương
Un couple de villageois de Na Khom, en forme de trapèze inversé, commune de Yen Na, district de Tuong Duong. Photo de : Ho Phuong

Le village de Na Khom, commune de Yen Na, district de Tuong Duong, est un ancien village thaïlandais avec une histoire de plusieurs centaines d'années, où de nombreuses personnes qui étaient des dignitaires féodaux vivent encore principalement de l'agriculture.

À la fin du neuvième mois lunaire, presque tout le village a terminé la récolte du riz pluvial. Après la fête du riz nouveau, on installe les séchoirs à riz. Ces séchoirs, de forme cubique ou trapézoïdale, sont construits contre les maisons et sont faits de bambou et de bois. Certains les conçoivent en forme de trapèze inversé, la base étant plus courte que le sommet. En général, chacun choisit la forme qui lui convient le mieux. Les bottes de riz sont placées sur les séchoirs, les tiges tournées vers l'extérieur, les grains de riz semblant ainsi bien maintenus à l'intérieur des supports en bambou. Dans les plaines, on les appelle souvent « séchoirs à riz ».

Depuis très longtemps, les séchoirs à riz font partie intégrante de la vie des agriculteurs. Les Thaïlandais les appellent « lac » pour y entreposer le riz. Ces séchoirs sont construits au début de la saison des récoltes. Les Thaïlandais choisissent souvent un jour propice pour les installer, un jour de la semaine selon le calendrier thaï. Une semaine compte huit jours ; ce jour est considéré comme « chanceux ».

Người dân đồng bào Thái coi việc phơi lúa trên chiếc giàn lúa là phương pháp hữu hiệu. Ảnh: Hồ Phương
Les Thaïlandais considèrent le séchage du riz sur des claies comme une méthode efficace. Photo : Ho Phuong

Le jour convenu, on coupe du bambou, des roseaux et du bois pour construire des claies à riz. Ceux qui habitent les rizières voisines installent les leurs chez eux, tandis que ceux des rizières plus éloignées les installent près de la tour de guet. Après la récolte, on ramène le riz et on l'empile en rangées appelées « lien ». Au bout de chaque rangée, on construit une claie avec des tiges de bambou pour la stabiliser.

Autrefois, pour savoir si une famille avait eu une bonne ou une mauvaise récolte, on demandait : « Quelle est la hauteur de votre séchoir à riz ? » Le plus petit, pour une famille qui avait peu de riz, mesurait deux empan. Le plus grand atteignait trois ou quatre empan. En cas de récolte abondante, on construisait un deuxième séchoir.

En réalité, le séchoir n'est qu'un lieu de stockage temporaire pour le riz pluvial. Une fois sec, le riz est transporté dans l'entrepôt. Ce dernier ressemble à une maison sur pilotis, généralement construite avec quatre piliers. On enroule également un anneau d'aluminium autour des piliers pour empêcher les rats d'y grimper et de détruire le riz.

Lúa được chất đầy trên giàn báo hiệu mộ mùa bội thu. Ảnh: Hữu Vi
Le riz est empilé sur les râteliers, signe d'une récolte abondante. Photo : Huu Vi

Avant de transférer le riz du séchoir à l'entrepôt, les villageois organisent souvent une petite cérémonie appelée la cérémonie de l'entrepôt à riz. Dès lors, le séchoir est considéré comme ayant rempli sa fonction. On le laisse se décomposer et on en construit un nouveau lors de la prochaine saison de riziculture.

Huu Vi - Ho Phuong

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