La flotte de navires de guerre la plus puissante d'Asie de la marine japonaise

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Les garde-côtes japonais possèdent de nombreux navires de guerre modernes, ainsi que les meilleures capacités de combat professionnel en Asie.

Navires de guerre en service dans la JMSDF

Propreflotte114 navires de guerre inclusdestroyer polyvalent, sous-marin d'attaque diesel-électrique, grand navire de débarquementavec 45 800 soldats professionnels,Force maritime d'autodéfense japonaise (JMSDF)considérée aujourd'hui comme la marine leader en Asie, selonIntérêt national.

Nominalement, la JMSDF sert de « force d’autodéfense » responsable de la sécurité dans les mers entourant le territoire japonais,pas une vraie marineCependant, en termes de puissance navale, aucune force navale en Asie ne peut égaler la JMSDF, selon l'expert militaire Kyle Mizokami.

La principale composante de la JMSDF est sa flotte de 46 destroyers et frégates, soit plus que celle du Royaume-Uni et de la France réunis. Cette force est divisée en plusieurs escadrons d'escorte, chargés de défendre le pays contre les invasions, de reconquérir des territoires et d'assurer la liberté de navigation sur les voies maritimes.

Les principaux navires de guerre de surface du Japon sont les quatre destroyers de classe Kongo, dont le JS Kongo, le JS Kirishima, le JS Myoko et le JS Chokai,Développé à partir du destroyer de classe Arleigh Burke de l'US Navy.

La force de ces navires réside dans le système de combat Aegis, capable de traquer et de détruire un large éventail de menaces aériennes. Ils constituent également un bouclier antimissile balistique pour le Japon, deux navires de classe Kongo étant capables de protéger la majeure partie du territoire japonais.

L'armement de la classe Kongo est principalement défensif, avec 90 tubes de lancement vertical (VLS) Mark 41 répartis sur les ponts avant et arrière. Ils peuvent emporter des missiles de défense aérienne SM-2MR et l'intercepteur de missiles balistiques SM-3 Block IB, bientôt remplacé par le nouveau modèle Block IIA. Ils sont également équipés d'un canon principal de 127 mm, de huit missiles antinavires Harpoon, de six tubes lance-torpilles et de deux systèmes d'armes rapprochées Phalanx.

Sur la base de la plateforme Kongo, le Japon a continué de développer et de construire deux nouveaux destroyers de classe Atago. Ces navires de guerre étaient plus grands et capables d'accomplir davantage de missions que la classe Kongo, notamment de servir de centres de commandement en mer. La classe Atago fut le premier navire de surface japonais à dépasser les 10 000 tonnes de déplacement depuis la Seconde Guerre mondiale.

destroyer japonais de classe Atago

La JSMDF possède également les navires de débarquement géants de classe Izumo, composés de deux navires, le JS Izumo et le JS Kaga. Chaque navire, d'un déplacement total de 27 000 tonnes et d'une longueur de plus de 244 mètres, est le plus grand navire de surface de Tokyo depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le Japon qualifie la classe Izumo de destroyer porte-hélicoptères, tandis que la Chine la considère comme un véritable porte-avions. L'Izumo ne peut pas transporter de chasseurs à voilure fixe, mais peut accueillir jusqu'à 28 hélicoptères de différents types.L'Imuzo est considéré comme une classe de navire de guerre polyvalente, capable d'effectuer de nombreuses missions différentes telles quelutte anti-sous-marine, déminage et transport amphibie.

Les sous-marins constituent un élément important de la JMSDF. Le Japon prévoit de posséder une flotte de 22 sous-marins.Classe Oyashio et classe Soryupour faire face au fort développement de la marine chinoise.

Avec un déplacement en plongée de 4 100 tonnes, le Soryu est le plus grand sous-marin japonais depuis la Seconde Guerre mondiale. Ces sous-marins sont équipés desystème de propulsion indépendant de l'air (AIP), permettant au navire d'opérer silencieusement pendant deux semaines sans faire surface. La classe Soryu a une vitesse maximale de 24 km/h en surface et de 37 km/h en immersion.

Les sous-marins Soryu sont équipés de six tubes lance-torpilles de 533 mm contenant 30 torpilles lourdes Type 89 et des missiles antinavires UGM-84. Ils peuvent également poser des mines pour bloquer les détroits autour du Japon, empêchant ainsi l'ennemi de déployer des forces de débarquement.

Le Japon possède également trois navires de débarquement de classe Osumi, qui ont à peu près la taille de petits porte-avions, mais ne sont pas équipés d'ascenseurs.et bordelavions. Leur mission était de déplacer des chars, des blindés et des troupes entre les principales îles du Japon, fournissant des renforts rapides sur demande.

La classe Osumi peut transporter 1 400 tonnes de fret, 14 chars de combat principaux de type 10 ou 90 et 1 000 hommes. Dotée d'un pont d'envol et d'un coussin d'air de débarquement (LCAC), l'Osumi peut déployer rapidement du matériel lourd à terre. Cette capacité est particulièrement utile dans le cadre de la nouvelle stratégie de défense japonaise, qui nécessite des forces amphibies capables de reprendre les îles sous contrôle ennemi.

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Le navire de débarquement JS Ise mène les destroyers de la JMSDF. Photo : Pinterest.

L’efficacité et le professionnalisme du commandement de combat ont également contribué à renforcer la position de la marine japonaise en Asie, comme l’a clairement démontré le tremblement de terre du 11 mars 2011.

Dès qu'un tremblement de terre de magnitude 9 a frappé les côtes du nord du Japon, le vice-amiral Hiromi Takashima, commandant du district naval de Yokosuka, a immédiatement pris le commandement temporaire de l'ensemble de la JMSDF, ordonnantpour que tous les navires du nord se déplacent vers la zone du tremblement de terre.

Le premier navire de guerre est parti 45 minutes seulement après le séisme. Dix-sept autres navires chargés de secours ont pris la mer dans les 18 heures, certains avec seulement des équipages partiels. L'arrivée rapide de cette flottille de navires de guerre a grandement aidé le Japon à surmonter les conséquences du terrible tremblement de terre.

« En plus de posséder un grand nombre d'armes modernes, la capacité de déployer rapidement une flotte sans préparation préalable est considérée comme l'un des atouts qui aident les garde-côtes japonais à démontrer leur force supérieure en Asie », a conclu Mizokami.

Selon VNE

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