Le dialogue national égyptien s'accorde sur la loi électorale parlementaire
L'agence de presse officielle égyptienne MENA a cité le palais présidentiel égyptien qui a déclaré le 1er janvier que le dialogue national mené par le président Mohamed Morsi était parvenu à un consensus sur la modification de la loi sur les élections parlementaires.
Le communiqué précisait : « Afin d’harmoniser la loi électorale avec la nouvelle Constitution, le sixième cycle du dialogue national, qui s’est tenu les 31 décembre et 1er janvier, a examiné un certain nombre d’amendements. Ce consensus sera transmis au Conseil des ministres et présenté au Sénat, ce qui permettra de maintenir le nombre de membres de la Chambre des représentants à 498 personnes. »
Le président égyptien Mohamed Morsi. (Source : AP)
Les 90 nouveaux membres du Sénat nommés par le président Morsi le 22 décembre 2012 prêteront serment lors de la première session du Sénat.
Le dialogue national initié par le président Morsi vise à impliquer toutes les forces politiques en Egypte.
Le septième cycle de dialogue se tiendra le 9 janvier afin d'examiner les dispositions constitutionnelles restantes et les amendements proposés. Le Sénat détient actuellement le pouvoir législatif jusqu'à l'élection d'un nouveau parlement.
La nouvelle constitution égyptienne a été approuvée la semaine dernière par plus de 63 % des voix lors d'un référendum organisé en deux étapes. Le taux de participation a été d'environ 64 %.
L'Egypte est plongée dans sa pire crise politique depuis l'élection du président Morsi, après que l'Assemblée constituante dominée par les Frères musulmans a approuvé un nouveau projet de constitution le mois dernier.
Des manifestations des partisans du président Morsi et de l'opposition ont lieu presque quotidiennement dans la capitale, Le Caire.
Selon les observateurs régionaux, l’approbation du nouveau projet de Constitution n’aidera pas l’Égypte à sortir de l’impasse politique actuelle, mais au contraire, elle pourrait alimenter davantage le déclenchement de manifestations plus fortes.
Le Front du salut national (FN), principal parti d'opposition égyptien, a qualifié le référendum de « simple bataille » et s'est engagé à poursuivre le combat pour le peuple égyptien. Mohamed ElBaradei, ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et actuel chef du FN, a déclaré que l'adoption de la nouvelle constitution « institutionnaliserait l'instabilité en Égypte ».
Selon lui, cette Constitution ne devrait être considérée que comme temporaire jusqu'à ce qu'un autre projet de constitution soit rédigé sur la base d'un consensus entre tous les partis.
Selon (TTXVN) - DT