L'équipe du Vietnam et l'entraîneur Kim sont imprévisibles
Lors de cette demi-finale de la Coupe ASEAN 2024, comme il ne s'agit pas d'un match à élimination directe mais d'un match aller-retour, les entraîneurs ont la possibilité de répartir les forces et de calculer soigneusement le résultat final après 2 matchs.
Grâce à sa position en tête du groupe B,équipe du VietnamLe droit de jouer le match retour des demi-finales à domicile signifie avoir l'opportunité de profiter pleinement du stade familier, d'être acclamé par un large public local et, sur la base des résultats favorables/défavorables du match aller, de construire sa détermination pour le match qui décidera du billet pour la finale.

Cela dit, pour comprendre que lors du match aller à l'extérieur contre l'équipe de Singapour, M. Kim Sang-sik n'a peut-être pas utilisé tous ses meilleurs joueurs. Le sélectionneur coréen a pris en compte la liste des joueurs ayant récemment évolué sur gazon artificiel en équipe nationale et en club pour composer le onze de départ. Les données des matchs sur gazon artificiel incluent les joueurs vietnamiens de M. Park Hang-seo qui ont tenu l'équipe locale en échec 0-0 lors de la Coupe AFF 2022, le dernier match entre l'équipe vietnamienne et l'équipe des Philippines (1-1) et le match entre les Blue Steel Nam Dinh et les Tampine Rovers (3-3) en Ligue des champions de l'AFC 2024-2025. Les tirages au sort en disent long, et plus que quiconque, ce sont les joueurs qui comprennent les difficultés de devoir jouer… prudemment et de manière extrêmement inappropriée sur ce terrain désuet.
L'auteur estime que, conformément à la tradition établie depuis ses débuts, M. Kim Sang-sik présentera une composition d'équipe novatrice. L'entraîneur coréen doit également se baser sur la réalité du terrain, notamment sur le style de jeu de l'adversaire, pour limiter, contrôler ou perturber le jeu, déjouer tous les pièges et, d'autre part, organiser et faire tourner la composition de la manière la plus judicieuse possible à long terme, en vue des deux finales à venir.
Certes, la leçon contre le style de jeu défensif-contre-attaquant qui convient au gazon artificiel et le fait que les Thaïlandais ont été « frappés » avec 2 buts rapides contre cet adversaire coriace en phase de groupes seront pris en compte par M. Kim.
Étant donné qu'il s'est complètement reposé lors du match contre le Myanmar en phase de groupes, qu'il vient de récupérer et que l'exigence de contre-attaque est établie, le milieu défensif Ngoc Tan est probablement le premier joueur à prendre en compte lors de la composition de l'équipe. Ngoc Tan sera-t-il un atout important, aux côtés d'autres milieux de terrain, pour contrer les plans du joueur naturalisé japonais Nakamura Kyoga ?
Si ce déclencheur est neutralisé, l'équipe vietnamienne aura la possibilité d'exécuter toutes ses tactiques. Dans le cas contraire, Van Vy ou Xuan Son sont-ils ceux qui doivent savoir « transmettre leur expérience » à leurs coéquipiers pour éviter les situations fâcheuses et indésirables ?
Et s'il se remet complètement de sa fièvre, il est fort possible que Nguyen Fillip retrouve le chemin des filets pour démontrer sa capacité à contrer les ballons hauts de l'équipe locale. Mais si l'on se souvient des magnifiques buts des Singapouriens contre la Thaïlande, il s'agissait de frappes puissantes et précises, impossibles à défendre après des contre-attaques d'une rapidité et d'une diversité exceptionnelles.
Ce n'est pas un problème facile à résoudre, car l'équipe vietnamienne a rencontré des difficultés face aux contre-attaques lors des matchs contre le Laos et les Philippines. Avant le match aller de la demi-finale, M. Kim Sang-sik a directement remis le brassard de capitaine à Duy Manh, accompagné du cri unanime « Déterminé à gagner », prouvant la confiance du staff technique et de ses coéquipiers en ce défenseur central courageux et expérimenté.
Mais la réalité a montré que le milieu de terrain du Hanoi FC a commis à plusieurs reprises des fautes grossières et compliqué la tâche de son équipe, notamment un penalty lors du match contre le Laos. Il n'est donc pas certain que Duy Manh soit le joueur clé du match aller, un match difficile, et Duy Manh n'est pas forcément le joueur le plus doué du moment. Il doit donc être titulaire.
De plus, le difficile match nul 1-1 contre les Philippines en phase de groupes ne permettra certainement pas à M. Kim Sang-sik de lancer une nouvelle équipe. L'adversaire jouera assurément en défensive et en contre-attaque, ce qui est son point fort. L'équipe vietnamienne aura donc plus de possession que d'habitude. Le problème est de ne pas perdre le ballon dangereusement, de ne pas attaquer trop fort et de laisser la défense filer. Et la clé reste de savoir qui créera des mouvements brusques pour briser le système défensif adverse, depuis les deux ailes, depuis l'axe, en passant le ballon derrière la défense…
Contrairement aux difficultés habituelles, notamment en première mi-temps, avec Xuan Son dans l'équipe, même les plus serrées, les chances de marquer de l'équipe vietnamienne seront nombreuses, et très prometteuses si les lignes sont parfaitement coordonnées et atteignent la bonne adresse. La force, l'intelligence et les excellentes passes du joueur brésilien, démontrées en V-League ou lors du récent match contre le Myanmar, sans parler des espaces et des passes brillantes créées par Xuan Son, sauront-ils les exploiter efficacement ?
L'entraîneur Kim Sang-sik fait preuve de nouvelles stratégies, habiles et visionnaires, sachant pertinemment que les demi-finales et au-delà seront des matchs décisifs. Le onze de départ sera donc adapté, mais il est difficile de prédire la composition de l'équipe, surtout face à l'adversaire.