De nouvelles sanctions convaincront-elles Kim Jong-un ?
L'administration Trump a salué la dernière série de sanctions des Nations Unies contre la Corée du Nord comme étant sans précédent, et la colère de Pyongyang suggère qu'elles ont un certain impact.
La Corée du Nord a menacé de riposter contre les États-Unis « mille fois », affirmant qu'elle n'abandonnerait jamais ses armes nucléaires et qualifiant l'embargo de réaction de panique d'un tyran américain.
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Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un envisage le développement d'armes nucléaires et de missiles comme stratégie d'autodéfense. (Photo : Daily Star) |
Mais l'agence de presse New York Times, citant des experts, estime que la question de savoir si les nouvelles sanctions inciteront la Corée du Nord à abandonner son ambition de développer des armes nucléaires reste un mystère.
Les sanctions visent à contraindre la Corée du Nord à négocier afin de stopper son développement d'armes nucléaires. Cependant, le président Kim Jong-un a déclaré à plusieurs reprises que les capacités nucléaires de son pays étaient essentielles à sa propre défense. Le ministre des Affaires étrangères Ri Yong-ho a réitéré cette position lors d'un sommet régional à Manille, auquel participait également le secrétaire d'État américain Rex W. Tillerson.
« Il n’y a aucune chance que nous mettions les armes nucléaires et les missiles balistiques sur la table des négociations », a déclaré fermement M. Ri.
Réagissant de manière encore plus virulente, l'agence de presse nord-coréenne KNCA a déclaré : « Il n'y a pas de plus grande erreur pour les États-Unis que de croire que leur territoire est sûr... ».
Selon les analystes, comme les autres sanctions imposées par l'ONU à la Corée du Nord au cours de la dernière décennie, l'efficacité des nouvelles sanctions – qui, selon les États-Unis, priveront Pyongyang d'un milliard de dollars par an – dépend de leur application rigoureuse par la Chine et la Russie. Ces deux pays ont voté à l'unanimité pour sanctionner la Corée du Nord, mais se sont montrés réticents à réprimer l'économie nord-coréenne, de crainte de déclencher des troubles à leurs frontières.
Selon Vietnamnet