Cultiver des cultures dans les régions montagneuses : une solution pour sortir de la pauvreté
Adapter la structure des cultures et diversifier les cultures aux conditions de chaque zone est l'un des moyens d'améliorer l'efficacité économique des agriculteurs. Pour exploiter le potentiel foncier, les agriculteurs des zones pauvres en eau pour la riziculture se sont tournés vers d'autres cultures, ce qui leur confère une grande efficacité économique. Cependant, pour que ce modèle se développe davantage, il faut davantage d'attention et de soutien à tous les niveaux et dans tous les secteurs, notamment grâce à la mise en place de « quatre maisons » pour des cultures toujours plus durables.
(Baonghean) -Adapter la structure des cultures et diversifier les cultures aux conditions de chaque zone est l'un des moyens d'améliorer l'efficacité économique des agriculteurs. Pour exploiter le potentiel foncier, les agriculteurs des zones pauvres en eau pour la riziculture se sont tournés vers d'autres cultures, ce qui leur confère une grande efficacité économique. Cependant, pour que ce modèle se développe davantage, il faut davantage d'attention et de soutien à tous les niveaux et dans tous les secteurs, notamment grâce à la mise en place de « quatre maisons » pour des cultures toujours plus durables.
Concernant l'efficacité du choix de la pastèque, de la courge… pour remplacer la riziculture sur les terres vallonnées, les agriculteurs des villages de Hoi Lam et Ha Du (commune de Cam Son, district d'Anh Son) ont affirmé que la culture de légumes offre un revenu plus stable que la riziculture. En effet, ces dernières années, de nombreuses rizières sur les terres vallonnées ont été endommagées par la sécheresse, entraînant des pertes totales. Ces dernières années, les habitants ont été enthousiasmés par la plantation de pastèques, de concombres, de courges et de citrouilles, en raison des bonnes récoltes et des prix avantageux.
M. Tran Quoc Tuan, secrétaire du comité du Parti de la commune de Cam Son, a révélé : « Ces dernières années, la commune a privilégié la culture de légumes sur les terres à flanc de colline, en remplacement du riz, principalement des pastèques. Entre le semis et la récolte, il ne faut que 50 à 55 jours pour que chaque hectare produise 50 à 60 millions de VND, soit 5 à 7 fois plus que la riziculture. Depuis de nombreuses années, les habitants de la commune gagnent des milliards de VND chaque année grâce à la transformation et à la plantation de légumes sur les terres à flanc de colline. »
Les habitants du hameau 2 - commune de Dinh Son (Anh Son) apportent des plants de courges dans les champs à flanc de colline.
pour un revenu de 50 à 60 millions de VND/ha/culture.
Les villageois de Hoi Lam ont déclaré : À partir de janvier, les gens labourent la terre pour y cultiver des courges, des concombres, des citrouilles… après près de 3 mois de récolte. Avec un prix de courge à cette époque compris entre 8 500 et 10 000 VND/kg, après déduction des frais, ils réalisent encore environ 45 millions de VND de bénéfice. Après la récolte des courges, ils continuent à cultiver des pastèques. Après la récolte des pastèques, ils les remplacent par des aubergines et de la moutarde. Ainsi, si le temps est favorable, une année peut produire à coup sûr 4 récoltes. Un hectare de terrain à flanc de colline peut désormais rapporter 150 à 200 millions de VND/ha.
L'implantation de cultures dans les zones difficiles est considérée comme une bonne solution pour les agriculteurs. Pour les aider à réussir leur production, les agents de vulgarisation agricole doivent organiser régulièrement des formations sur les méthodes d'entretien, l'application des sciences et technologies, et la prévention des maladies. L'important est de changer les anciennes pratiques de production, car la culture exige davantage de respect des champs et des cultures que la riziculture.
Le modèle de revitalisation des collines de Cam Son a été suivi avec succès par les agriculteurs des communes voisines telles que Dinh Son, Tuong Son ou Bong Khe, Chi Khe (Con Cuong). La superficie consacrée à la culture des fleurs dans la seule commune de Cam Son atteint des centaines d'hectares.
Ainsi, l'application du modèle d'introduction de la couleur sur les terrains vallonnés, dans des zones difficiles de nombreuses localités du centre et des montagnes, a récemment porté ses fruits. Avec un revenu moyen de 50 millions de VND/ha/culture, la valeur de l'exploitation des terrains vallonnés a atteint un niveau de superprofit de 200 millions de VND/ha/an.
Il est important de noter que l'implantation de cultures sur les terres montagneuses modifie non seulement les habitudes, rend les populations plus assidues, réduit les temps morts et génère des revenus élevés. C'est à la fois une solution pour modifier la structure des cultures et un moyen pour les agriculteurs non seulement d'échapper durablement à la pauvreté, mais aussi de s'épanouir et de s'enrichir sur des terres arides. Dans un avenir proche, il est nécessaire d'organiser des formations pour la population. Les localités qui n'ont pas encore pu le faire devraient organiser des visites d'étude auprès des agriculteurs afin de reproduire progressivement ce modèle très efficace, afin que chacun puisse le constater par lui-même, le mettre en pratique et apprendre à le suivre.
De plus, l'application de cultures sur les terrains vallonnés contribue également à améliorer les sols, à les maintenir meubles et fertiles, et à limiter l'abandon des jachères dû à la sécheresse et au manque d'eau. Tous les niveaux et secteurs doivent conseiller les agriculteurs sur les moyens de production pour une production durable.
Phung Van Mui (Con Cuong)