L'Allemagne refuse de protéger l'Ukraine des missiles russes
Le chancelier allemand Olaf Scholz a rejeté la demande du président ukrainien Zelensky de protéger Kiev des missiles russes.

Selon RIA Novosti, le chancelier allemand Olaf Scholz a rejeté le 18 juillet la demande du président ukrainien Volodymyr Zelensky aux pays occidentaux d'abattre les missiles russes dans l'espace aérien ukrainien.
Plus tôt, lors du sommet de la Communauté politique européenne à Londres, le président Zelensky a de nouveau appelé les alliés occidentaux à abattre les missiles et les drones russes dans l'espace aérien ukrainien, à l'instar de ce qui est arrivé aux missiles et aux drones iraniens lors de la récente attaque contre Israël.
« Je constate qu'il existe un consensus sur le fait qu'une telle mesure ne peut avoir de conséquences prévisibles. Les États-Unis ont également une position très claire sur cette question », a déclaré le Premier ministre Olaf Scholz, répondant aux questions des journalistes sur la demande de M. Zelensky.
Les responsables de Kiev ont déjà appelé les pays occidentaux à abattre les missiles survolant l'Ukraine depuis leur territoire. L'Associated Press a rapporté que fin juin 2024, Kiev poussait ses alliés européens à établir une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'ouest de l'Ukraine en déployant des systèmes de défense aérienne en Pologne et en Roumanie.
Plus tôt, Reuters a cité le vice-ministre polonais de la Défense, Cezary Tomczyk, qui a déclaré que Varsovie voulait soulever la question de savoir si la Pologne pourrait abattre des missiles survolant l'Ukraine lors du sommet de l'OTAN à Washington.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré le 15 juillet que la politique de l'Alliance n'avait pas changé et qu'elle ne participerait pas directement au conflit. De son côté, Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain, a déclaré que l'Ukraine devait assumer la responsabilité de sa propre défense aérienne et de la protection de son espace aérien sans recourir à des forces tierces.