Ne laissez pas « l'argent perdu et la maladie souffrir »
(Baonghean) - Souscrire une assurance-vie pour économiser est un besoin tout à fait légitime. Cependant, pour éviter de « perdre à la fois argent et santé », les acheteurs doivent se renseigner soigneusement sur les compagnies d'assurance, les réglementations contractuelles et la législation en matière d'assurance, et ne pas se fier excessivement aux promesses des conseillers. L'histoire de Mme PTT, de la commune de DT, dans le district de D, est une leçon d'avertissement pour beaucoup…
En septembre 2015, Mme PTT, une agricultrice pauvre de la commune de DT, district de D, a adressé une pétition au journal Nghe An. Elle contenait le texte suivant : « Nous sommes agricultrices et nous ne comprenons absolument rien à l’assurance-vie. Après avoir écouté le conseiller nous convaincre de souscrire une assurance, mon mari (M. VTH) a demandé : « Je suis soigné à l’hôpital général provincial, puis-je souscrire ? » Le conseiller a répondu : « Vous devriez souscrire à l’assurance. Si vous vivez un an ou un jour, l’assurance sera valable. » Mon mari a donc accepté de souscrire une assurance auprès de la compagnie.
Le 17 avril 2013, le consultant a signé un contrat et perçu 5,8 millions de VND. Le 17 avril 2014, un autre employé est venu chez moi pour percevoir les frais de la deuxième année (également de 5,8 millions de VND) et m'a annoncé : « Vous pouvez être tranquille, votre assurance est en vigueur… ». La troisième fois, le 17 avril 2015, le deuxième consultant est venu percevoir l'argent, mais mon mari et moi avons continué à payer 5,8 millions de VND. Quelques jours plus tard, mon mari est tombé malade et est décédé le 5 mai 2015. Nous avons prévenu la consultante, qui est descendue chercher tous les documents pour que la compagnie d'assurance puisse traiter le paiement.
Le 7 août 2015, le conseiller est venu à mon domicile pour m'informer : « La demande a été traitée. Ma famille recevra 100 000 000 VND. Dans quelques jours, la compagnie la remettra à la mairie lors d'une réunion avec les clients. » Cependant, quelques jours plus tard, ma famille a reçu une lettre de la compagnie d'assurance indiquant que la demande d'assurance de mon mari n'avait pas été traitée et que la prime payée ne serait pas remboursée, car il avait été malhonnête et n'avait pas déclaré son état de santé antérieur dans le contrat signé entre les deux parties… »
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Illustration : Huu Tuan. |
De retour à la commune de DT, j'ai rencontré Mme PTT au marché. Elle m'a raconté ce qui était arrivé à sa famille, tel qu'indiqué dans la demande. Interrogée sur les documents nécessaires pour vérifier l'incident, Mme PTT a déclaré que M. VTH était décédé, que les consultants les avaient pris « pour traiter les paiements d'assurance » et ne les avaient pas encore rendus. « Les consultants nous ont dit de les écouter, mais nous ne comprenons rien aux assurances. Ils ont dit que nous devions tout payer pour les démarches, alors nous les avons tout donnés… » Puis elle a pris rendez-vous : « Je vous le demande à nouveau, puis je l'enverrai au journal… »
Début octobre 2015, Mme PTT nous a informés : « Fin septembre, la compagnie d’assurance est venue à mon domicile… » À notre retour, Mme T. a raconté : « Le directeur adjoint de la compagnie d’assurance et le consultant sont venus brûler de l’encens pour mon mari. Ils ont beaucoup discuté, mais ont finalement confirmé qu’ils ne verseraient aucun montant, ma famille ayant enfreint la réglementation. J’ai demandé au consultant de me restituer le dossier, et elle m’a répondu : « La personne est décédée, le dossier est donc également annulé… »
La compagnie d'assurance ayant souscrit le contrat d'assurance de M. VTH a son siège social à Vinh. Son représentant a déclaré avoir également reçu la demande de Mme PTT et avoir envoyé une personne la vérifier. Par conséquent, la demande de remboursement du mari de Mme PTT a été rejetée. « Nous nous sommes basés sur le contrat signé. En conséquence, M. VTH n'a pas fourni les informations relatives à sa maladie avant de souscrire à l'assurance alors qu'il était malade. Conformément aux dispositions du contrat, M. VTH a enfreint la réglementation. La compagnie d'assurance ne prendra pas en charge l'assurance et ne remboursera pas le montant de la cotisation de M. VTH. »
Que se passerait-il si le consultant fournissait des informations inexactes ? « Selon le principe, si le consultant ne donne pas les conseils appropriés à l'assuré, la vérification de leur exactitude par la compagnie d'assurance garantit les droits de l'assuré. Cependant, dans ce cas, il est impossible de déterminer la faute du consultant. Nous avons également vérifié… » Invité à fournir des documents et des informations de vérification, le représentant a présenté le compte rendu de la réunion avec Mme PTT et a déclaré : « Selon le principe, toutes les informations et tous les documents sont gérés par la société mère. Pour communiquer des informations et des documents à la presse, nous devons en informer expressément la société mère. Celle-ci chargera le service juridique de les examiner et de les conseiller, et ce n'est qu'en cas d'approbation que la société membre sera autorisée à les fournir. Je peux présenter le compte rendu, mais les photocopies sont interdites… » Le compte rendu de la réunion de la compagnie d'assurance avec Mme PTT porte sa signature. La consultante y a nié avoir donné des conseils erronés à M. VTH. Bien qu'elle n'ait pas demandé de remboursement à l'assurance, Mme PTT a tout de même « accusé » la consultante de manquement à l'éthique et a requis des sanctions disciplinaires.
Concernant ce dossier, il n'est pas encore possible de déterminer si le consultant était en faute ou non. Le représentant de la compagnie d'assurance a indiqué qu'il était possible que le consultant ait recherché le profit et donné des conseils erronés. Cependant, l'assuré doit en apporter la preuve ! « Lorsqu'un assuré enfreint la réglementation, entraînant une perte de prestations, par frustration, il peut blâmer telle ou telle personne. Si nous traitons le consultant pour cette raison, ce n'est pas correct. Dans ce cas, nous respectons le contrat signé. Évidemment, si les conseils sont incomplets, l'assuré doit lire le contrat et compléter toutes les informations… », a affirmé le représentant. Pourquoi le consultant a-t-il déclaré à Mme PTT : « Si la personne décède, le contrat sera résilié ? » « Si Mme PTT “demande le retour du dossier”, elle en fera la demande. Nous pouvons faire des copies et les lui retourner. Or, elle ne l'a pas demandé dans sa demande. Quant à la presse, nous devons demander l'autorisation à la société mère… ! »
Nous avons raconté à Mme PTT tout ce que nous avions appris du représentant de la compagnie d'assurance. Elle était très triste, mais nous ne savions vraiment pas quoi lui répondre. Que pouvions-nous faire alors qu'elle n'avait aucune preuve ; la compagnie d'assurance se contentait de « juger d'après les dossiers » et les paroles « orfèvres » du consultant lorsqu'il a invité M. VTH à signer le contrat d'assurance étaient « envolées »…
L'histoire de la famille de Mme PTT est une leçon pour ceux qui envisagent de souscrire une assurance. Étudiez attentivement le contexte de la compagnie d'assurance, les conditions du contrat, la loi sur les assurances… et méfiez-vous des conseils du conseiller. Si vous n'êtes pas vigilant, vous risquez de perdre de l'argent et d'avoir des ennuis.
Article et photos :Ha Giang
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