Nouveaux affrontements entre troupes indiennes et chinoises, le bilan des victimes reste à déterminer.
Le ministère indien de la Défense a annoncé un nouvel affrontement avec les troupes chinoises dans la région frontalière du Ladakh au cours du week-end, le nombre de victimes restant à déterminer.
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| Des soldats indiens patrouillent près de Leh, capitale de la région du Ladakh, à la frontière indo-chinoise, le 24 juin 2020. Photo : AFP/TTXVN |
La situation au Ladakh s'est aggravée début mai, lorsque plusieurs affrontements ont éclaté entre les deux armées dans la région du lac Pangong Tso, en haute altitude. Par la suite, l'Inde et la Chine ont renforcé leur présence militaire le long de la Ligne de contrôle effectif (LAC), qui remplace la frontière entre les deux pays au Ladakh.
La nouvelle vague de tensions a débuté après une escarmouche entre les deux armées dans la vallée de Galwan, au Ladakh, le soir du 15 juin. Selon un responsable de New Delhi, 20 soldatsDes pertes humaines ont été déplorées en Inde lors de cet incident. Aucune information n'a été communiquée concernant le nombre de morts et de blessés du côté chinois.
« Dans la nuit du 29 au 30 août 2020, l’Armée populaire de libération chinoise a violé le consensus précédemment établi lors des réunions militaires et diplomatiques visant à résoudre le conflit en cours dans l’est du Ladakh et a entrepris des actions militaires provocatrices pour modifier le statu quo. L’armée indienne a déjoué cette opération sur la rive sud du lac Pangong Tso, a pris des mesures pour renforcer sa position et a contrecarré la tentative unilatérale de la Chine de modifier la situation sur le terrain », a déclaré le ministère indien de la Défense.
Le ministère indien de la Défense a indiqué qu'une réunion se tenait au niveau des commandants de brigade au poste avancé indien du secteur de Chushul-Moldo afin de résoudre la situation.
« L’armée indienne est attachée au maintien de la paix et de la tranquillité par le dialogue, mais elle est également déterminée à protéger son intégrité territoriale », indique le communiqué.



