« Ne vivez pas pour vos enfants, vivez pour vous-même »

September 28, 2016 07:34

Ne dites pas : « Papa et maman vivent pour toi ». Parce que quand tu ne seras plus là, comment vivra votre enfant quand la personne qui a vécu pour lui ne sera plus là ?

Mme Tran Huyen Thao, 37 ans, est pédiatre à Ho Chi Minh-Ville.Récemment partagéNe vivez pas pour vos enfants, vivez pour vous-même.La publication de Mme Thao a suscité un vif intérêt en ligne. Cinq jours après sa publication, elle a déjà reçu 4 500 mentions « J'aime » et 2 500 partages.

Bác sĩ Huyên Thảo đang công tác tại một phòng khám Nhi khoa ở TP HCM. Kinh nghiệm từ việc tiếp xúc với các gia đình đến khám đã cho chị những góc nhìn hoàn toàn mới mẻ.
Le Dr Huyen Thao travaille dans une clinique pédiatrique à Hô-Chi-Minh-Ville. Son expérience auprès des familles lui a ouvert une perspective totalement nouvelle.

En tant que mère de trois jeunes enfants et employée de bureau, Mme Thao a encore souvent son propre espace, lorsqu'elle va dans un café, rencontre des amis, voyage ou tient simplement la main de son mari pour une promenade en soirée... sans la présence de ses enfants.

En élevant ses enfants, elle insiste sur une chose : ils doivent être volontaires et heureux. C'est pourquoi elle ne les force jamais. « Ne…« Essayez d'intervenir et il est préférable d'être celui qui soutient, défend et guide vos enfants en cas de besoin, dans un esprit de respect de leurs choix et de leurs besoins », a partagé Mme Thao.

De cette façon d'élever ses enfants, bien qu'encore jeunes, sont tous indépendants, chacun avec sa propre personnalité.

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Le Dr Huyen Thao est également une mère attentionnée et compréhensive de 3 enfants.

Ci-dessous, le partage du Dr Thao :

Il y a des parents qui, chaque fois que leur enfant est malade, regardent l'enfant malade une fois, puis regardent le parent malade dix fois, pensant que le patient est le parent, et non l'enfant qui sourit.

Il y a des parents qui, chaque fois que leur enfant tombe et se blesse, ont le cœur brisé. Ils s'inquiètent et ressentent une douleur cent fois plus grande que la gravité réelle de la blessure.

Il y a des parents qui, lorsque leurs enfants partent à l'école et qu'ils pleurent, pleurent aussi, intérieurement et extérieurement. Ils s'inquiètent de savoir si leurs enfants seront bien traités, s'ils s'intégreront, s'ils rencontreront des difficultés. Ils aimeraient pouvoir les tenir dans leurs bras toute leur vie !

Il y a des parents qui s'inquiètent que leurs enfants tombent quand ils courent un peu, quand ils sautent un peu, quand ils ont peur de tomber, quand ils jouent dans l'eau, quand ils ont peur d'attraper froid, quand ils rient beaucoup, quand ils s'énervent, quand leurs enfants veulent faire ceci ou cela, ils les arrêtent d'abord, à cause de tous les risques négatifs qui peuvent arriver !

L'inquiétude de l'enfance à l'âge adulte.

Du célibat à la vie de famille.

Inquiet au point de vouloir intervenir dans tout.

S'inquiéter de choses que l'on ne peut pas contrôler. Même si on sait qu'on ne peut pas les contrôler, on s'inquiète quand même.

Les inquiétudes sont étouffantes, aussi bien pour celui qui s'inquiète que pour « l'inquiétant ».

Inquiétez-vous trop, oubliez de vivre pour vous-même.

Quand ils vieillissent et que leurs enfants ne les « écoutent » plus, ils leur reprochent de ne pas être filiaux, car leurs parents ont toujours vécu pour eux, mais maintenant leurs enfants ne leur sont pas reconnaissants.

Être une personne « inquiète » vivant dans un état de supervision, portant le fardeau d'une dette de naissance à vie, est aussi lourd qu'un rocher qui s'écrase, sans avoir le temps de vivre pour soi, de faire ce que l'on veut, d'être soi-même, et sans jamais grandir. Car en réalité, on n'a jamais l'occasion de grandir.

Ce n’est pas vraiment de l’amour, mais de l’égoïsme, qui entrave la croissance et le développement d’une personne.

Parce que ce sont les parents qui donnent la vie à leurs enfants, mais ne doivent pas vivre pour eux.

Parce que les enfants ont besoin de vivre des expériences malheureuses pour grandir.

Tomber malade pour être en bonne santé.

Tombez douloureusement pour apprendre de l'expérience et ne plus retomber. Ou, si vous tombez, sachez que ça fera mal, alors vous éviterez de faire des histoires et de blâmer les autres.

Avoir faim pour bien manger.

Devoir rivaliser et se frotter à ses amis à l'école, apprendre à être flexible dans l'interaction, ne pas s'accrocher à la jupe de sa mère en exigeant protection.

Obtenez de mauvaises notes, soyez puni pour ne pas vous être bien préparé, pour savoir ce que vous devez améliorer.

Ayez le cœur brisé de savoir comment chérir l’amour qui vient plus tard.

Tenez-vous debout sur vos deux pieds, pour connaître votre force et choisir confortablement le chemin de vie que vous devez emprunter.

Être chargé de ma propre petite famille, pouvoir devenir un père et une mère compétents, tenir la main de mon enfant, ouvrir chaque porte pour que mon enfant se découvre lui-même.

Tous les « êtres » sont en réalité des « gains ».

Dans ce monde, trop de rose devient gris, trop de joie devient tristesse. Trop de protection devient gaspillage. Un gaspillage de la vie des parents et des enfants.

Ne dites pas : « Papa et maman vivent pour toi ». Car quand tu ne seras plus là, comment vivront vos enfants quand la personne qui a vécu pour eux ne sera plus là ?

Dites : « Merci de donner plus de sens à nos vies. Vis pour toi-même, mais n'oublie pas que nous sommes toujours là quand tu as besoin de nous. »

Comme pour sortir, mettez un casque à vos enfants et apprenez-leur à conduire prudemment. Laissez Dieu s'occuper du reste.

Car même en restant à la maison, le risque d’accident peut être plus élevé qu’en voyage.

Alors ne vous inquiétez pas, vivez pour vous-même. C'est aussi vivre pour vos enfants.

Selon VNE

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