L'Équateur dépense 5,8 millions de dollars pour le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange
La sécurité de M. Assange à elle seule a coûté au cours des 7 dernières années plus de 5,8 millions de dollars, en plus d'autres dépenses telles que les frais médicaux, de nourriture et de blanchisserie jusqu'à 400 000 dollars.
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| Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange (au centre, à l'arrière), a été arrêté par la police et escorté hors de l'ambassade d'Équateur à Londres le 11 avril. (Source : Rupity-TTXVN) |
Le ministre équatorien des Affaires étrangères, José Valencia, a déclaré le 12 avril que le pays avait dépensé environ 1 million de dollars par an pour la sécurité et les conditions de vie du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, dans l'enceinte de l'ambassade du pays à Londres depuis qu'il a demandé l'asile en 2012.
S'exprimant devant l'Assemblée nationale, le ministre des Affaires étrangères Valencia a annoncé que la protection de M. Assange au cours des sept dernières années avait coûté plus de 5,8 millions de dollars. À cela s'ajoutent d'autres dépenses, telles que les soins médicaux, la nourriture et le linge, qui ont également coûté jusqu'à 400 000 dollars.
Face à cette situation, le gouvernement équatorien a dû demander à M. Assange de couvrir ses dépenses personnelles depuis décembre 2018.
Le 11 avril, l'Équateur a décidé de révoquer l'asile politique de M. Assange et le fondateur de WikiLeaks a été arrêté par la police britannique à l'ambassade d'Équateur à Londres.
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| M. Julian Assange |
Lors d'une audience tenue le même jour, un juge britannique a reconnu M. Assange coupable d'avoir violé les conditions de sa libération sous caution en 2012 et il pourrait être condamné à une peine pouvant aller jusqu'à 12 mois de prison pour ce crime.
En outre, les experts juridiques affirment que le fondateur de WikiLeaks devra faire face à de nombreuses autres accusations dans un avenir proche.
L'arrestation de M. Assange a également été critiquée par plusieurs pays. Selon un correspondant de VNA en Amérique du Sud, le président bolivien Evo Morales a condamné cette arrestation. Sur Twitter, le dirigeant bolivien a déclaré qu'il s'agissait d'une atteinte à la liberté d'expression et a exprimé son soutien à M. Assange.
Dans le même temps, l'ancien président équatorien Rafael Correa a également vivement critiqué la décision de retirer l'asile diplomatique et de suspendre la citoyenneté de M. Assange, prise pendant son mandat de dirigeant.
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