L'UE exige de traduire la Syrie et ses alliés en justice
(Baonghean.vn) - L'agence de presse Reuters a rapporté le 17 octobre que selon un projet de déclaration publié après une réunion à Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) ont exigé que la Syrie et ses alliés soient traduits devant la Cour pénale internationale (CPI).
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Une frappe aérienne menée par les forces fidèles au président syrien Bachar al-Assad dans les environs de Damas, en Syrie, le 24 août 2015. Photo : Reuters. |
Selon le projet, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont condamné la « grave escalade » dans l'est d'Alep, en Syrie, et ont estimé que les frappes aériennes sur les civils et les hôpitaux équivalaient à des crimes de guerre.
Par ailleurs, de hauts diplomates européens ont appelé à la fin de la guerre en Syrie et à garantir l'acheminement de l'aide humanitaire. Ils ont demandé à la Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, de participer aux négociations visant à résoudre la crise dans le pays.
Le 16 octobre, le secrétaire d'Etat John Kerry avait annoncé que les Etats-Unis et le Royaume-Uni proposeraient dans les prochains jours de nouvelles sanctions économiques contre Moscou et Damas concernant la situation en Syrie.
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Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson assiste à une réunion sur la Syrie à Londres le 16 octobre. Photo : Reuters. |
Ces derniers mois, la situation à Alep s'est considérablement détériorée, avec d'intenses combats dans la ville et ses environs. Les rebelles continuent de bombarder des quartiers résidentiels, de prendre des otages dans l'est de la ville et d'entraver l'acheminement de l'aide humanitaire.
Les États-Unis ont accusé le gouvernement syrien et la Russie de bombarder des civils et l'opposition armée. En réponse, Damas et Moscou ont souligné à plusieurs reprises qu'ils ne bombardaient que des terroristes et ont affirmé que Washington n'avait pas suffisamment d'influence pour exiger des groupes d'« opposition modérée » qu'ils se séparent des terroristes.
Lan Ha
(Selon Reuters)