La zone euro approuve un plan de sauvetage supplémentaire de 158,6 milliards d'euros pour la Grèce
Sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement des 17 États membres de la zone euro
Sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement des 17 États membres de la zone euro) s'est conclu le 21 juillet par des décisions importantes prises pour sauver la Grèce de la crise de la dette publique qui menace l'existence du bloc.
Selon un journaliste de VNA à Bruxelles, s'exprimant lors d'une conférence de presse clôturant la conférence, le président du Conseil de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, a déclaré : « Les dirigeants ont trouvé une réponse commune à la crise actuelle. »
Lors de cette conférence d'urgence, les dirigeants des pays membres de la zone euro ont convenu d'accorder à la Grèce un deuxième plan de sauvetage d'un montant de 158,6 milliards d'euros pour aider le pays à échapper au risque de faillite, dont 109 milliards d'euros proviennent des pays membres de la zone euro et du Fonds monétaire international (FMI), tandis que les 49,6 milliards d'euros restants sont apportés par le secteur privé (37 milliards d'euros de contributions volontaires, 12,6 milliards d'euros de rachat de dettes sur le marché).
En plus d'approuver le nouveau plan de sauvetage, les pays de la zone euro ont également convenu d'étendre la dette de la Grèce auprès du Fonds de secours financier intérimaire (FESF) de 7,5 ans à au moins 15 ans et au plus 30 ans, et ont convenu de réduire le taux d'intérêt des prêts pour la Grèce à 3,5% - contre 4%-5% actuellement.
Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré que la participation du secteur privé au nouveau plan de sauvetage de la Grèce constituait une exception pour la zone euro. Les dirigeants de la zone euro ont insisté sur le fait que cette participation était « volontaire » et ne ferait pas partie des futurs plans de sauvetage d'autres pays.
De plus, si la Grèce ne parvient toujours pas à rembourser sa dette de 350 milliards d’euros (soit 160 % de son PIB), la Banque centrale européenne et les banques privées continueront d’intervenir.
Selon le président Sarkozy, la décision d'aider la Grèce est une décision historique, qui marque un « nouveau départ pour le Fonds monétaire européen » et qui permettra de renforcer la gestion économique grâce à cette crise de la dette. Les experts ont également exprimé l'espoir que des mesures favorisant l'intégration économique et financière du bloc seront prises après le sommet susmentionné.
Selon VNA/Vietnam+