La zone euro peine à trouver une solution à la crise de la dette
Les dirigeants des quatre plus grandes économies de la zone euro - l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne - se réuniront le 22 juin à Rome pour chercher un terrain d'entente sur la manière de résoudre la crise de la dette qui menace d'engloutir l'Espagne et l'Italie.
Les dirigeants des quatre plus grandes économies de la zone euro - l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne - se réuniront le 22 juin à Rome pour chercher un terrain d'entente sur la manière de résoudre la crise de la dette qui menace d'engloutir l'Espagne et l'Italie.
Alors que la France espère une « contribution à quatre » pour éviter la crise, l'Italie ne croit pas que la prochaine réunion produira des solutions concrètes.
Les pays de la zone euro ont récemment accepté de donner à l'Espagne 100 milliards d'euros (125 milliards de dollars) pour sauver son système bancaire, tandis que la victoire des partis pro-austérité aux élections grecques a temporairement éloigné le risque d'une sortie du pays de la zone euro.
Photo d'illustration. (Source : Internet)
Cependant, cela n’a pas suffi à apaiser les inquiétudes du marché, car les coûts d’emprunt en Espagne et en Italie ont atteint des niveaux dangereux.
Les dirigeants européens sont à nouveau soumis à une forte pression pour agir rapidement afin de résoudre la crise.
Bien que l'Espagne ait obtenu un plan de sauvetage de la zone euro, certains craignent qu'elle ait besoin d'un sauvetage complet, ce qui soulève la possibilité que la crise puisse finalement toucher également l'Italie.
Alors que les dirigeants préparent des stratégies pour contenir la propagation du virus, les ministres des Finances de la zone euro se réuniront à Luxembourg le 21 juin pour peaufiner les détails du plan de sauvetage de l'Espagne d'une manière qui pourrait apaiser les tensions sur les marchés.
Selon le Premier ministre italien Mario Monti, des décisions sur la question européenne seront prises dans les prochains jours, avec des interventions spécifiques.
Lors du récent sommet du G20, les dirigeants européens se sont engagés à renforcer l’intégration bancaire et à restaurer la croissance.
L’assurance des dépôts et la possibilité de fermer les banques en faillite sont considérées comme des moyens de stimuler les flux de liquidités dans le système financier et d’accroître la confiance dans les prêts.
Sur la question de la relance de la croissance, l’Allemagne s’est montrée plus indulgente, affirmant qu’il fallait trouver un équilibre entre les mesures d’austérité et les dépenses de relance.
Il existe néanmoins des différences entre les pays, l'Allemagne réclamant des réformes structurelles pour accroître la compétitivité et restant opposée à ce que la Banque centrale européenne injecte des liquidités ou émette des obligations en euros, tandis que la France et l'Italie affirment que ces obligations sont une solution nécessaire qui doit être mise en œuvre immédiatement.
Selon (Vietnam+) - DT