La FIFA déclare la Coupe du monde 2018 « exempte » de dopage
Le 12 juillet (heure européenne), la FIFA a annoncé qu'aucun cas de dopage n'avait été détecté malgré des tests d'une ampleur sans précédent lors de la Coupe du monde 2018.
Plus de 1 500 joueurs ont été contrôlés antidopage lors de la Coupe du monde 2018. Photo : REUTERS
« Les résultats d'analyse de tous les échantillons de tests antidopage avant et pendant la Coupe du monde 2018 n'ont détecté aucune substance interdite », a annoncé la FIFA.
Le programme de tests antidopage de la Coupe du monde 2018 a été décrit comme « le plus important jamais entrepris lors d'une Coupe du monde » et a impliqué plus de 1 500 joueurs que la FIFA considère comme susceptibles d'être impliqués dans des matchs allant des qualifications à la finale de la Coupe du monde 2018.
En conséquence, chaque joueur participant à la Coupe du monde est tenu de se soumettre à un test antidopage avant le tournoi, puis d'autres tests sont effectués de manière aléatoire, sans préavis, après le match ou n'importe quel jour où il n'y a pas de match.
La FIFA a indiqué que pour les joueurs des 4 équipes ayant atteint les demi-finales de la Coupe du monde 2018, chaque personne a dû subir en moyenne 4,41 tests de dopage depuis janvier 2018, certains devant subir jusqu'à 8 tests.
Tous ces échantillons ont été envoyés à des laboratoires accrédités par l'AMA (Agence mondiale antidopage) situés hors de Russie pour analyse.
Dans le même temps, la FIFA a également démenti les informations accusant certains joueurs russes hôtes d'avoir utilisé des substances interdites lors de la préparation de la Coupe du monde 2018.
Il s'agit aussi d'une démarche de la FIFA pour "rassurer" l'opinion publique car le sport russe (hôte de la Coupe du monde 2018) vient de connaître un scandale de dopage qui a secoué le monde avec plus de 1 000 athlètes impliqués dans le dopage durant la période 2011-2015.
