Le G20 se termine, la déclaration commune ne répond pas aux attentes
Le sommet du G20, qui réunit les principales économies développées et émergentes du monde, s'est officiellement terminé après deux jours de travail intense.
Le sommet des principales économies développées et émergentes du monde (G20) s'est officiellement terminé dans la capitale Buenos Aires, en Argentine.
Bien que le contenu de la déclaration commune n'ait pas atteint les objectifs escomptés, le fait que les pays soient parvenus à un consensus lors de la conférence a montré le succès du pays hôte, l'Argentine, lorsqu'il y avait trop de divisions sur des questions telles que le commerce international, la protection de l'environnement et les migrations...
La déclaration commune a été conclue après d'intenses discussions entre diplomates, dans un contexte de profondes divisions entre les États membres. Les responsables de l'UE ont déclaré que les États-Unis semblaient en désaccord sur tous les points et que toutes les parties avaient tenté de trouver un compromis pour parvenir à un consensus.
Le président argentin Mauricio Macri. Photo : KT |
Concernant le commerce mondial, la déclaration affirme que les 20 membres du G20 soutiennent le commerce multilatéral et appellent à une réforme de l'Organisation mondiale du commerce. La déclaration conjointe souligne également l'importance des efforts conjoints pour soutenir les réfugiés et répondre aux problèmes qui poussent les gens à fuir leur pays. Elle exprime également l'engagement de soutenir l'ordre international fondé sur des règles, malgré l'opposition du président Donald Trump à certaines des règles de ce décret.
Face aux tensions entre les États-Unis et la Chine lors du sommet, les dirigeants européens ont cherché à jouer un rôle de médiateur et à atténuer les objectifs énoncés dans la déclaration commune, notamment en évitant l'utilisation de l'expression « protectionnisme accru ». Lors de la dernière séance plénière du sommet, les dirigeants du G20 ont également convenu que la révolution technologique constituait un défi pour l'emploi et qu'elle était indissociable de la formation continue. Parallèlement, le sommet a également discuté et convenu de promouvoir l'égalité des sexes, la considérant comme une tâche essentielle plutôt qu'une simple réalité de justice sociale et de développement.
Lors de la séance de clôture, le président du pays hôte, Mauricio Macri, a affirmé que le consensus des pays membres sur la publication d'une déclaration commune reflétait la nécessité de relancer le commerce international et les préoccupations liées aux conséquences du changement climatique. Le président français, Emmanuel Macron, a quant à lui qualifié de victoire la signature de la déclaration commune par les États-Unis après une série de désaccords. Un responsable de la Maison Blanche a déclaré que la déclaration commune répondait à de nombreux objectifs des États-Unis, notamment celui de la réforme de l'Organisation mondiale du commerce.
À l'issue de la conférence, l'Argentine a transféré la présidence tournante au Japon, pays hôte du G20 2019. Outre les principaux thèmes de la conférence, des questions telles que les tensions entre la Russie et l'Ukraine, le conflit en Syrie et la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne ont fait l'objet d'une attention particulière.
Lors d'une conférence de presse après le sommet, évoquant les récentes tensions avec l'Ukraine, le président russe Poutine a souligné : « L'Ukraine a imposé la loi martiale dans dix régions suite aux tensions avec la Russie. La politique du président ukrainien n'est pas soutenue par tous les habitants de cette région. Cela signifie diviser le pays. La Russie n'imposera aucune restriction aux citoyens ukrainiens. Au contraire, nous poursuivrons nos efforts pour garantir leur liberté sur notre territoire. »
Les dirigeants russe et allemand, lors de la réunion bilatérale en marge de la réunion, ont également convenu de poursuivre les discussions sur les récentes tensions entre la Russie et l'Ukraine au niveau consultatif de quatre pays, dont la Russie, l'Ukraine, l'Allemagne et la France.
Concernant la guerre en Syrie, de nombreux dirigeants ont soutenu les efforts visant à mettre en œuvre les accords conclus sur la Syrie entre l’Allemagne, la France, la Turquie et la Russie lors du sommet d’Istanbul en octobre 2018.