Le G8 va augmenter le budget de la recherche sur la démence
Lors d'une conférence sur la démence organisée par le Groupe des Huit (G8) au Royaume-Uni le 11 décembre, les représentants des pays participants se sont engagés à augmenter le financement de la recherche pour trouver de nouveaux traitements contre la maladie d'ici 2025.
Le nombre de personnes atteintes de démence dans le monde est en augmentation. Illustration. (Source : nuffieldbioethics.org)
Les dirigeants du G8 et les ministres de la Santé se sont engagés à lancer un plan d’action international pour combler l’écart entre la recherche et les traitements concrets contre la démence.
Les pays du G8 ont également appelé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à reconnaître la démence comme une « menace croissante pour la santé mondiale » et à aider les pays du monde entier à faire face à cette maladie.
Lors de la conférence, le Premier ministre britannique David Cameron a déclaré que le pays doublerait son budget pour la recherche sur la démence, passant de 66 millions de livres sterling en 2015 à 122 millions de livres sterling d'ici 2025.
En outre, le Conseil de recherche médicale (MRC) dépensera également 50 millions de livres sterling pour améliorer les traitements et ralentir la progression de la maladie au cours des cinq prochaines années.
La démence touche 820 000 personnes au Royaume-Uni et coûte à l'économie 23 milliards de livres sterling, soit plus que le cancer et les maladies cardiaques réunis, a déclaré M. Cameron.
Depuis 2003, aucun nouveau traitement n'a été trouvé pour cette maladie, et les traitements actuels n'ont apporté que des résultats modestes. Selon les données de l'OMS, environ 44 millions de personnes dans le monde souffrent actuellement de démence, et ce nombre devrait tripler pour atteindre 135 millions d'ici 2050.
En 2010, le coût total du traitement de la maladie était estimé à 604 milliards de dollars, dont 70 % en Europe occidentale et en Amérique du Nord. Cependant, près de 60 % des personnes atteintes de démence vivent dans des pays en développement, ce qui exerce une pression croissante sur les services de santé et les budgets à mesure que la population croît et vieillit.
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