Être mince ou gros est déterminé par le chromosome 16.
La rubrique Santé du journal français Le Monde a publié le 3 septembre un article intitulé « La minceur, le poids, c'est génétique », citant les résultats d'une étude menée par des scientifiques selon laquelle le fait qu'une personne soit grosse ou mince n'est pas seulement déterminé par l'alimentation mais aussi par des facteurs génétiques.
Une étude conjointe menée par des scientifiques français, britanniques et suisses du Centre national de la recherche scientifique, de l'Université de Lille, de l'Institut Pasteur (France), du Royal College of England et de l'Université de Lausanne (Suisse) montre que le fait qu'une personne ait un excès ou un manque de certains gènes dans le 16e chromosome indiquera si cette personne sera mince ou grosse.
Selon les auteurs, 1 personne sur 2 000 aura 3 copies de ce gène et 1 personne sur 2 500 n'en aura qu'une seule copie (alors que les personnes normales ont 2 copies pour chaque gène).
Des scientifiques ont constaté une anomalie génétique en observant une partie manquante du chromosome 16 chez des personnes souffrant d'obésité sévère. Chez ces personnes, l'indice de masse corporelle (IMC) se situe entre 40 et 80, contre 18 à 25 chez les personnes normales.
Les auteurs de l’étude ont également déclaré que dans le groupe d’étude, la moitié des garçons de moins de 5 ans qui avaient une copie supplémentaire du gène étaient en sous-poids et avaient la capacité de grandir lentement.
Dans des études futures, les scientifiques chercheront à identifier quel(s) gène(s) sont responsables de ce phénomène.
Selon VNA/Vietnam+