Prix mondial du pétrole aujourd'hui 1er octobre 2025 : Baisse due à la pression d'une offre accrue
Prix mondiaux du pétrole aujourd'hui 1er octobre 2025 : Les prix du pétrole continuent de chuter alors que l'offre mondiale montre des signes d'augmentation de l'abondance, tandis que la demande ne s'est pas beaucoup améliorée.
Le 1er octobre, les prix mondiaux du pétrole brut ont continué de chuter, en raison des attentes d'une augmentation de la production de l'OPEP+ lors de la prochaine réunion. Le Brent pour livraison en novembre a perdu 70 cents, soit 1 %, à 67,27 dollars le baril. Le brut américain West Texas Intermediate (WTI) a également perdu 81 cents, soit 1,3 %, pour s'échanger à 62,64 dollars le baril.
Plus tôt dans la semaine, les deux contrats à terme sur le pétrole ont chuté de plus de 3 %, leur plus forte baisse en une seule journée depuis le 1er août.

Selon certaines sources, l'OPEP+ devrait approuver un plan visant à augmenter la production d'au moins 137 000 barils par jour en novembre. Goldman Sachs prévoit même que ce chiffre pourrait atteindre 140 000 barils par jour.
Ces informations font craindre aux investisseurs que le marché ne tombe dans un état de suroffre, surtout alors que les prix du pétrole viennent de subir un fort ajustement.
L'Irak rétablit ses exportations de pétrole vers la Turquie
La pression sur les prix a été accentuée par la reprise des exportations de pétrole brut de la région autonome du Kurdistan irakien vers la Turquie, la première fois en deux ans et demi que les flux en provenance de la région ont repris après la conclusion d'un accord temporaire.
L’augmentation de l’offre à un moment où le marché s’inquiète déjà d’une surabondance a encore davantage fait baisser les prix du pétrole.
Le marché évalue les risques et la faible demande
Selon les analystes, le marché se trouve dans un équilibre fragile entre le risque de pénurie d'approvisionnement lié au conflit russo-ukrainien et l'offre excédentaire de l'OPEP+ et de l'Irak. Parallèlement, la demande de pétrole reste faible, ce qui ne soutient pas suffisamment les prix.
Par ailleurs, la situation géopolitique au Moyen-Orient est suivie de près. Le fait que le président américain Donald Trump ait obtenu le soutien du Premier ministre israélien Netanyahou pour un plan de paix à Gaza est perçu comme un signal positif.
Si un scénario de paix se matérialise, les échanges commerciaux via le canal de Suez pourraient revenir à la normale, ce qui signifie que les risques géopolitiques s'atténueraient, poussant les prix du pétrole encore plus bas.
Un autre facteur pesant sur le marché est le risque d'une paralysie du gouvernement américain si le budget n'est pas adopté à temps. Cela pourrait impacter l'économie américaine et la demande mondiale d'énergie, accentuant ainsi la pression à la baisse sur les prix du pétrole.