Prix mondial du pétrole au 19 septembre 2025 : Légère hausse due à de nombreuses inquiétudes économiques
Prix mondiaux du pétrole au 19 septembre 2025 : Les prix du pétrole ont terminé la semaine presque inchangés, les inquiétudes concernant la demande de consommation américaine l'emportant sur l'impact positif de la baisse des taux d'intérêt de la Fed.
Les cours mondiaux du pétrole ont peu évolué lors de la dernière séance de la semaine. Le Brent a perdu 1 cent à 67,43 dollars le baril, tandis que le WTI a reculé de 4 cents à 63,53 dollars le baril. Cependant, ces deux cours sont en bonne voie pour enregistrer leur deuxième hausse hebdomadaire consécutive.

La Réserve fédérale américaine (Fed) a précédemment abaissé son taux directeur de 0,25 point de pourcentage et s'est laissée la possibilité de nouvelles baisses à venir afin de répondre aux signes de faiblesse du marché du travail. En règle générale, des taux d'intérêt bas stimulent la demande énergétique, soutenant ainsi les prix du pétrole.
De nouvelles données publiées montrent que les stocks de carburants distillés aux États-Unis ont augmenté de 4 millions de barils, soit quatre fois plus que prévu. Cette évolution a suscité des inquiétudes quant à l'absence de véritable reprise de la consommation de carburant dans la première économie mondiale, ce qui exerce une pression sur les prix du pétrole.
Outre les stocks, le renforcement du dollar américain a également contribué à la remontée des prix du pétrole. L'indice du dollar américain a progressé de 0,43 %, rendant le pétrole plus cher pour les investisseurs détenant d'autres devises. Les rendements des obligations américaines à long terme ont également légèrement augmenté, limitant davantage le pouvoir d'achat sur le marché de l'énergie.
La Russie, deuxième producteur mondial de pétrole brut, a annoncé de nouvelles mesures visant à protéger le budget de l'État des fluctuations des prix du pétrole et de l'impact des sanctions. Cette mesure rassure en partie l'approvisionnement du marché.
En outre, la déclaration du président américain Donald Trump selon laquelle il privilégie les bas prix du pétrole plutôt que les sanctions contre la Russie a également contribué à apaiser les inquiétudes concernant le risque de rupture d'approvisionnement.
Les prix du pétrole sont tiraillés entre deux facteurs opposés : une politique monétaire américaine souple pourrait soutenir la demande énergétique, tandis que la hausse des stocks et les inquiétudes concernant un affaiblissement de l'économie américaine exercent une pression.
Le marché prévoit qu’à court terme, les prix du pétrole continueront de fluctuer autour du niveau actuel avant qu’un signal plus clair ne soit émis par la demande réelle de consommation.