L'immense fortune de la ministre de la Défense japonaise fait sensation
En plus d'attirer l'attention en raison de sa belle apparence et de sa position ferme, la nouvelle ministre japonaise de la Défense Tomomi Inada a récemment provoqué un tollé dans l'opinion publique en raison de ses biens personnels les plus riches au sein du gouvernement.
Selon l'agence de presse Kyodo, le ministre de la Défense Inada arrive en tête de la liste des actifs divulgués par les membres du gouvernement japonais, avec des actifs d'une valeur de 181,78 millions de yens (1,78 million de dollars). C'est trois fois plus que la moyenne du cabinet, qui s'élève à environ 40,18 millions de yens.
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| La ministre de la Défense, Inada, est en tête de liste des membres du gouvernement déclarant leur patrimoine. Photo : Reuters. |
La majeure partie des actifs de Mme Inada, considérée comme l'une des principales candidates à la succession du Premier ministre Abe, sont des propriétés situées à Tokyo et dans sa circonscription parlementaire, la préfecture de Fukui.
Le journal Mainichi a ajouté que la ministre possède également des centaines de milliers d'actions au nom de son mari dans plus de 40 sociétés, dont trois grandes sociétés de défense.
Conflit d’intérêt public-privé ?
Ces entreprises comprennent IHI Corporation, Kawasaki Heavy Industries et Mitsubishi Corporation, qui ont toutes signé d’importants contrats avec le gouvernement japonais.
Le journal japonais a indiqué que l'Agence des achats, de la technologie et de la logistique du ministère japonais de la Défense avait attribué une commande d'une valeur de plus de 263 milliards de yens à Mitsubishi Corporation en 2014. Kawasaki Corporation a reçu un contrat de fourniture d'équipements d'une valeur de plus de 190 milliards de yens, et IHI Corporation a reçu un contrat d'une valeur de près de 62 milliards de yens.
Selon Mainichi, Mme Inada a acheté les actions au nom de son mari peu après septembre 2014, lorsqu'elle a quitté son poste de ministre chargée de la Réforme administrative. Entre-temps, le gouvernement japonais a adopté en 2001 un ensemble de directives exigeant que les ministres s'abstiennent d'acheter et de vendre des actions pendant leur mandat.
Le professeur associé Stephen Nagy (Université chrétienne internationale de Tokyo) a déclaré qu'il existait un conflit d'intérêts évident. « Cela pourrait causer des ennuis politiques au Premier ministre Abe. Il a été relativement épargné par les scandales depuis son retour au pouvoir. »
Concernant les informations sur les actifs du ministre Inada, M. Nagy a déclaré que « cela pourrait rendre les Japonais plus sceptiques à l'égard des politiciens ».
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| Les informations sur le patrimoine de Mme Inada pourraient susciter des inquiétudes quant aux conflits d'intérêts public-privé pour les politiciens japonais. Photo : Reuters. |
« Nous savons tous que le budget de la défense a augmenté de 2 %. Détenir une participation dans les entreprises sous-traitantes signifie que Mme Inada en bénéficiera directement », a déclaré M. Nagy au South China Morning Post.
« Origine parfaite »
Cependant, le professeur associé Nagy a également souligné que l'augmentation du budget de la défense du Japon était due aux actions de plus en plus agressives de la Chine. Cette décision avait été prise par Tokyo avant que Mme Inada ne prenne la tête du ministère de la Défense.
De plus, Mme Inada est une ministre respectée au sein du parti conservateur japonais. « Elle a un parcours parfait et est l'une des trois seules femmes ministres. Le Premier ministre Abe la soutiendra certainement dans sa carrière, ce qui renforcera la confiance d'Inada au fil des ans », a commenté M. Nagy.
La semaine dernière, la ministre japonaise de la Défense a rendu une visite de bienvenue à son homologue américain Ashton Carter. S'exprimant à Washington, Mme Inada a affiché un ton amical tout en exprimant une position ferme.
Elle a déclaré que le Japon était prêt à participer à des entraînements et exercices navals avec les États-Unis et les pays de la mer de Chine méridionale.
Selon Zing
