Le directeur du département a spécialement nommé son fils : cela ne peut pas être dû à de la « négligence » !
« Je ne crois pas vraiment que ce soit dû à une négligence dans la gestion du personnel. Le père et le fils n’avaient pas besoin de consulter les dossiers pour tout savoir. »
Le député Luu Binh Nhuong, membre permanent de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, a exprimé son opinion sur la nomination par le directeur du département des affaires intérieures de Hai Duong de son fils au poste de chef adjoint du département, une affaire qui a suscité l'indignation publique ces derniers jours.
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| Luu Binh Nhuong, délégué à l'Assemblée nationale. |
PV :Presque toutes les localités et unités inspectées récemment présentaient des infractions.violationdans la nomination et le recrutement de fonctionnaires à différents niveaux. Cela vous surprend-il ?
Délégué Luu Binh Nhuong :Je ne suis pas vraiment surpris, et probablement pas tout le monde non plus, car c'était une conclusion inévitable.
La situation dans notre pays semble être un problème courant ; elle n’est clarifiée que lorsqu’elle est révélée au grand jour ou lorsqu’une directive est émise. C’est un problème majeur en matière de gestion du personnel.
PV :L'opinion publique s'est récemment enflammée au sujet de certains cas de « promotion éclair » et de « promotion à la Saint Giong ». Qu'en pensez-vous ?
Délégué Luu Binh Nhuong :En réalité, la situation des « promotions éclair » et des « promotions à la Saint Giong » résulte également du manque de transparence et d'objectivité dans la gestion du personnel et, selon l'opinion publique, elle présente des signes de « corruption du pouvoir ».
PV :Le directeur du département des affaires intérieures de Hai Duong a signé une décision nommant son fils à un poste au sein du département sans qu'il ait à passer le concours de la fonction publique. Le motif invoqué était une « négligence » dans l'examen de sa candidature, monsieur ?
Délégué Luu Binh Nhuong :Je ne crois absolument pas qu'il s'agisse d'une « négligence » dans le traitement de ces dossiers. Entre deux personnes liées par le sang, responsables l'une envers l'autre selon la loi sur le mariage et la famille, comment une telle chose pourrait-elle se produire ? Sans même consulter les registres, tout est clair. Par conséquent, cette explication est difficilement acceptable.
PV :La procédure est en place, la réglementation est stricte, mais les nombreuses violations constatées dans le cadre de cette affaire récente montrent que le respect de l'état de droit par les fonctionnaires n'est pas suffisant. Monsieur, comment devrions-nous aborder cette question lors de la mise en œuvre de la 4e résolution centrale ?
Délégué Luu Binh Nhuong :J'ai longtemps affirmé et maintenu ce point de vue : le processus est exempt d'erreurs, les erreurs sont dues aux personnes, au personnel.
Le Parti, l'État, les ministères, les sections, les collectivités locales, les agences, les unités, les membres du Parti, les fonctionnaires… tous connaissent les règlements et les procédures, notamment le personnel des services des ressources humaines. Mais les procédures ne sont qu'une question de procédure, une formalité, une enveloppe au service des ressources humaines ; l'essentiel réside dans l'exécution des tâches conformément à ces procédures.
Si vous êtes juste, même si la procédure est erronée, vous prendrez tout de même la bonne décision, conformément aux souhaits du peuple et avec conviction.
PV :Oui, merci !
Dans le récent rapport d'inspection du ministère de l'Intérieur sur la nomination et le recrutement des fonctionnaires du département du Travail, des Invalides et des Affaires sociales de la province de Hai Duong, il a été clairement indiqué que deux fonctionnaires avaient été nommés au poste de chef de département adjoint alors qu'ils ne répondaient pas pleinement aux critères du grade de fonctionnaire administratif. Il est à noter que Pham Van To, directeur du département des Affaires intérieures de Hai Duong, a signé une décision nommant son fils, Pham Van Khang (né en 1980), à un poste au sein du département sans qu'il ait passé le concours de la fonction publique. Lors d'une inspection du ministère de l'Intérieur, le fils de M. To a présenté sa démission de son propre chef. Interrogé par la presse, M. Pham Van To a déclaré : « L’erreur m’a été signalée par mes subordonnés, je ne l’ai donc pas examinée attentivement… J’ai demandé à accepter la sanction disciplinaire devant les dirigeants de la province de Hai Duong. » |
Selon VOV
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