Un professeur américain : « Ce serait une attitude mentalement retardée de continuer à vouloir isoler la Russie »
Les tentatives d'isoler un pays aussi gigantesque que la Russie relèvent d'une « vanité insensée » qui ne produit que l'effet inverse. C'est l'opinion exprimée par Stephen Cohen, professeur émérite de l'Université de New York et de l'Université de Princeton, et relayée par le magazine américain The Natio.
Selon le professeur Cohen, l'idée d'isoler la Russie démontre l'« incompétence » des politiciens américains en politique étrangère. Parallèlement, il estime qu'il est aujourd'hui hors de question de parler d'isolement de la Russie, car depuis 2014, Moscou est devenue la capitale la plus active diplomatiquement au monde.
La Fédération de Russie développe ses partenariats politiques, militaires et économiques avec de nombreux pays à travers le monde. De plus, la Russie est actuellement le principal architecte et coordinateur des trois processus de négociation les plus importants : sur la Syrie, la Serbie et le Kosovo, et même sur l’Afghanistan, a souligné le professeur américain. Selon lui, aucun pays ne peut rivaliser avec la Russie en termes de succès diplomatique.
Compte tenu de tout cela, il est clair que le moment est venu pour les États-Unis d'apprendre de la Russie, plutôt que d'exiger de Moscou qu'elle se conforme à la vision de Washington sur la politique mondiale. Et si les États-Unis ne le font pas, ils risquent de s'isoler encore davantage, a conclu le professeur Stephen Cohen.