« Un bon vent » commence à souffler

January 24, 2017 10:32

(Baonghean) - Quelques jours seulement après son investiture officielle, le nouveau président américain Donald Trump a eu un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien et a invité M. Benjamin Netanyahu à se rendre aux États-Unis début février. Cette initiative est considérée comme la dernière tentative de M. Trump pour réchauffer les relations avec Israël, qui s'étaient détériorées sous le mandat de son prédécesseur Barack Obama.

Tương lai quan hệ Mỹ - Israel dự báo sẽ nồng ấm dưới thời Tổng thống Mỹ Donald Trump (Nguồn Times Of Israel)
L'avenir des relations américano-israéliennes devrait être plus chaleureux sous la présidence américaine de Donald Trump (Source : Times Of Israel)

fleurir

« Très intéressant » et « chaleureux » : tels sont les termes employés par le nouveau président américain Donald Trump lors de son récent entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Deux jours seulement après son investiture officielle, l'opinion publique a estimé que M. Trump et M. Netanyahou attendaient cet entretien depuis longtemps.

Malgré les difficultés rencontrées avec l'administration Obama, le Premier ministre israélien se réjouit d'entretenir de bonnes relations avec la nouvelle administration américaine dirigée par le président Trump. Rétrospectivement, les relations entre les États-Unis et Israël ont été tendues sous le mandat de Barack Obama. Israël était particulièrement mécontent de l'accord sur le nucléaire iranien conclu par les États-Unis l'année dernière.

C'est également à cette époque que les relations entre les deux parties ont commencé à se détériorer. Plus récemment, dans les derniers jours de son mandat, l'administration Obama s'est abstenue pour la première fois sur une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant Israël à cesser d'étendre ses colonies sur le territoire palestinien occupé.

Cependant, avec le nouveau président Donald Trump, la situation est radicalement différente. M. Trump a affirmé à plusieurs reprises qu'il rétablirait les relations avec Israël. M. Trump est également un homme intransigeant sur le dossier iranien et entretient de très bonnes relations avec les Juifs. C'est pourquoi, comme prévu, lors de leur entretien téléphonique, les deux dirigeants ont convenu de souligner l'importance des relations entre les deux pays.

Le nouveau président américain a également affirmé son engagement envers la sécurité d'Israël. Dernièrement, la Maison Blanche a également indiqué que des discussions étaient en cours pour mettre en œuvre l'engagement du président Donald Trump de transférer l'ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. De son côté, Israël, immédiatement après l'entrée en fonction de M. Trump, a également approuvé la construction de plus de 500 logements dans les colonies de peuplement de Jérusalem-Est.

Một khu định cư Do Thái tại khu vực Đông Jerusalem. (Nguồn AFP)
Une colonie juive à Jérusalem-Est. (Source : AFP)

marche sur une corde raide

On constate que les relations américano-israéliennes ont immédiatement montré des signes positifs après l'investiture officielle de Donald Trump à la présidence des États-Unis. L'opinion publique estime que M. Trump poursuivra probablement le rapprochement avec Israël, comme il s'y était engagé avant l'élection.

Il pourrait adopter une ligne dure face au programme nucléaire iranien et soutenir la construction de colonies juives à Jérusalem, en Israël. Mais Trump devra certainement envisager des mesures sensibles, comme le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. D'ailleurs, le Congrès américain a adopté une loi en 1995 déclarant Jérusalem capitale d'Israël.

Cependant, de nombreux présidents américains ultérieurs, démocrates comme républicains, ont maintenu l'ambassade américaine à Tel-Aviv et soutenu les négociations de paix entre Israël et la Palestine sur le statut de Jérusalem. Car des générations de dirigeants américains ont compris qu'il leur était difficile d'aller à l'encontre de la position des Nations Unies et de nombreux autres grands pays : « Ne considérez pas Jérusalem comme appartenant à Israël et ne reconnaissez pas l'annexion de Jérusalem-Est par Israël après la guerre de 1967. »

De plus, cette action suscitera certainement une vive réaction dans le monde arabe, notamment chez les alliés des États-Unis comme l'Arabie saoudite, la Jordanie et l'Égypte. Bien que l'administration Trump souhaite se rapprocher à nouveau d'Israël, elle comprend également que les États-Unis ont véritablement besoin de ces alliés dans la lutte contre l'organisation État islamique.

De toute évidence, le nouveau président Donald Trump, pour son prochain mandat de quatre ans, sera confronté à un défi majeur : équilibrer les relations entre Israël et l’Iran, ainsi qu’avec les autres alliés arabes de la région. S’il penche pour l’un ou l’autre camp, le rôle et les objectifs stratégiques des États-Unis au Moyen-Orient en seront certainement affectés. De plus, le processus de paix régional, déjà perturbé, sera encore plus enlisé.

Phuong Hoa

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