« Maintenir la flamme » du tissage dans le village de Diem
(Baonghean.vn) - Ces dernières années, le tressage du rotin et du bambou a permis aux minorités ethniques du village de Diem, dans la commune de Chau Khe (Con Cuong), de bénéficier d'un revenu stable. De plus, ce métier contribue à la préservation et à la promotion du patrimoine culturel national.
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Le village de Diem, dans la commune de Chau Khe, district de Con Cuong, est situé en pleine forêt, à la frontière entre le Vietnam et le Laos. Plus de 150 foyers y vivent, principalement des ethnies Thaï et Dan Lai. Tirant parti des matières premières que leur offre la forêt, comme le rotin et le bambou, les habitants de Diem fabriquent des objets du quotidien tels que des paniers, des plateaux et des barquettes, qu'ils vendent ensuite. Cependant, il arrive que leurs produits ne trouvent pas preneur, obligeant de nombreux villageois à changer de métier pour subvenir à leurs besoins. Photo : Dinh Tuyen |
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Face à cette réalité, et animés par le désir de préserver l'artisanat traditionnel du village, les anciens et les villageois apprennent et perfectionnent sans cesse leurs produits, tout en recherchant de nouveaux modèles et en diversifiant leur gamme. Photo : Dinh Tuyen |
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Actuellement, les produits tissés du village de Diem sont progressivement présents dans les principaux salons et expositions, de la province jusqu'à Hanoï et Hô Chi Minh-Ville. Des commandes ont notamment été passées en provenance du Japon, de la France et de l'Allemagne. Photo : Dinh Tuyen |
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Malgré ses 64 ans, Mme Luu Thi Hai tresse encore habilement des fils de rotin pour créer de magnifiques objets. Photo : Dinh Tuyen |
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Les matériaux naturels, les teintures naturelles et le tissage entièrement artisanal confèrent aux produits en bambou et en rotin du village de Diem leur caractère unique. Les artisans utilisent les racines et les arbres de la forêt, tels que le phang, le sang vi, la racine brune et la racine de curcuma, pour teindre les fibres de bambou et de rotin avant de les tisser. Photo : Dinh Tuyen |
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| Les motifs uniques de chaque produit sont inspirés des costumes traditionnels des ethnies thaïes de la région. Ainsi, outre leur utilité, ces produits possèdent également une valeur esthétique et sont très appréciés des consommateurs. Photo : Dinh Tuyen |
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M. Vy Hung Thien (d'ethnie thaï) explique : « Pour obtenir un produit de qualité, l'artisan doit être extrêmement méticuleux dès la sélection et la préparation des matières premières. » M. Thien fabrique souvent des chaises, des plateaux et des paniers en rotin. « La fabrication d'une chaise en rotin, de la sélection du rotin au tressage et aux finitions, me prend trois jours, et jusqu'à cinq jours pour une table. En moyenne, je gagne 3 millions de dongs par mois, et jusqu'à 4 millions certains mois. Ce revenu suffit à ma famille pour subvenir à ses besoins. Je tiens à préserver et à promouvoir l'artisanat local, car ces dernières années, le tressage du rotin et du bambou a permis aux personnes âgées comme moi de bénéficier d'un revenu stable », ajoute-t-il. Photo : Dinh Tuyen |
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| Autrefois menacée de disparition, la vannerie de bambou et de rotin assure désormais un revenu confortable aux personnes âgées du village de Diem. Grâce à leur habileté et à leur créativité sans bornes, les aînés de Tra Lan confectionnent des objets raffinés en bambou et en rotin. Outre un revenu stable, ce métier artisanal contribue à la préservation de l'identité nationale. Photo : Dinh Tuyen |










