Supprimer les « goulots d’étranglement » dans les fonds de contrepartie des projets d’APD

July 3, 2012 18:40

Selon le ministre du Plan et de l'Investissement, Bui Quang Vinh, l'une des principales raisons de la lenteur des décaissements de l'APD au Vietnam est principalement due au manque de capitaux de contrepartie.

La lenteur de nombreux projets financés par l'APD (aide publique au développement) suscite l'inquiétude du public ces derniers temps. À ce sujet, le ministre Bui Quang Vinh a déclaré que le Vietnam figure parmi les pays reconnus pour leur utilisation efficace de l'APD. Ce constat est partagé par de nombreux pays à travers le monde.

Cependant, le Vietnam présente également des limites, notamment la lenteur du versement de l'APD par rapport à de nombreux autres pays. Récemment, le ministère du Plan et de l'Investissement, en collaboration avec d'importants bailleurs de fonds tels que la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement, le Fonds français de développement et des pays (Japon, Australie, Union européenne) qui soutiennent le Vietnam, a conclu que l'une des principales raisons de cette lenteur est le manque de fonds de contrepartie.



Photo d'illustration

Lorsque l'engagement porte sur la disponibilité de capitaux de contrepartie suffisants, le ratio moyen est de 80:20. Ainsi, les grands projets d'infrastructure, tels que les autoroutes et les routes nationales, coûtent entre 2 et 3 milliards de dollars américains. Dans ce cas, le Vietnam doit fournir un montant considérable, soit 20 % de cette somme, ce qui représente environ 600 millions de dollars américains. De plus, le Vietnam mène de nombreux projets de ce type, ce qui explique la faiblesse de ses ressources de contrepartie. Par conséquent, l'utilisation des fonds d'aide publique au développement (APD) reste lente à l'heure actuelle.

Actuellement, le ministère du Plan et de l'Investissement se coordonne avec les ministères et les directions pour trouver des solutions à ce problème, afin de garantir une proportion appropriée de capital de contrepartie.

Par ailleurs, parmi les autres raisons principales expliquant la lenteur du décaissement de l'APD figurent la lenteur des opérations de déblaiement des sites et les capacités et la gestion des comités de gestion de projet aux niveaux central et local, en particulier au niveau local, qui sont souvent instables et changent fréquemment.

Pour favoriser l'utilisation des capitaux de l'APD, le ministre Bui Quang Vinh a souligné la nécessité de s'attaquer aux trois problèmes susmentionnés. Le ministère du Plan et de l'Investissement, ainsi que les ministères et services concernés, s'emploient à surmonter ces difficultés. La première priorité est de perfectionner le cadre juridique de la gestion des capitaux de l'APD. Il s'agit notamment de modifier et de compléter le décret 131 du gouvernement relatif à la gestion et à l'utilisation des ressources de l'APD. Le ministère du Plan et de l'Investissement a collaboré avec les ministères, services et agences et organisations internationales pour évaluer, réviser et amender ce décret à plusieurs reprises ; il s'apprête par ailleurs à le soumettre au gouvernement début juillet.

Pour résoudre le problème des ressources en capital de contrepartie, le ministère a travaillé avec les ministères et les directions concernés pour discuter avec les agences fournissant une aide publique au développement au Vietnam afin de trouver des solutions.
En ce qui concerne le déblaiement des sites, la résolution centrale relative au développement synchrone des infrastructures de construction stipule clairement que, dans les prochains temps, parallèlement à la modification de la loi foncière, il sera nécessaire de modifier et de mettre en place un mécanisme distinct pour la politique d'indemnisation du déblaiement des sites pour les projets importants du pays.
D'après le ministre du Plan et de l'Investissement, depuis 2010, date à laquelle le Vietnam a annoncé son appartenance au groupe des pays à revenu intermédiaire (avec un revenu moyen par habitant supérieur à 1 000 USD), le montant de l'aide publique au développement (APD) qui lui est accordée a été considérablement réduit afin d'être transféré vers des pays moins développés. Par conséquent, tout emprunt d'APD à venir devra être mûrement réfléchi. Il convient d'abandonner l'idée qu'un afflux important d'APD est forcément bénéfique et de se concentrer sur les besoins réels en capitaux, les modalités d'emprunt et les délais de remboursement.

En moyenne, nous attirons environ 7 milliards de dollars américains chaque année, dont 7,3 milliards en 2012. Au cours des 20 dernières années (de 1989 à nos jours), le montant total de l'aide publique au développement (APD) que les pays prévoient d'allouer au Vietnam s'élève à 71 milliards de dollars américains. Les sources de financement engagées pour aider le Vietnam représentent 53 milliards de dollars américains.


Selon (Chinhphu.vn)-LT

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