Hanoï récupère ses trottoirs : la population soutient, les autorités restent en bonne santé

March 11, 2017 09:42

Ce « lancement » a donné de l’espoir à beaucoup de gens, même s’il ne s’agit pas d’une campagne bruyante et tapageuse.

De l'empiètement sur les trottoirs comme "tous les jours dans le quartier"...

Ma maison est située dans le quartier commerçant le plus animé de Hanoï. Depuis des décennies, les trottoirs sont constamment envahis par les commerces. Au début, il y avait des étals sur les trottoirs, mais peu à peu, la direction du marché a décidé de les supprimer, mais seulement quelques étals dans quelques rues en contrebas, le reste étant vendu dans les maisons.

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La rue Khuong Ha (quartier de Khuong Dinh, district de Thanh Xuan) regorgeait autrefois d'étals de snacks, mais elle est désormais aérée et propre. Photo : VietnamNet

Certains expliquent que la mentalité des petits agriculteurs incite les Vietnamiens à la compétition. En effet, chacun s'efforce de dépasser sa table de la maison voisine, ne serait-ce que d'une brique ; l'enseigne doit également dépasser suffisamment pour ne pas être masquée. Le comportement « condescendant » consistant à ne pas inviter les clients à se garer dans le parking central entraîne également un empiètement sur le trottoir et la route. Le deuxième type d'empiètement sur le trottoir consiste à exposer des produits à l'intérieur de la maison tout en essayant de dépasser sa table le plus possible.

Le troisième type est l'accumulation de marchandises sur le trottoir, et le quatrième type est celui des motos des invités, qui occupent tout le trottoir, ne laissant aucun passage aux passants. Sans parler des auvents, fixes et mobiles, des marquises, des auvents et des enseignes, tantôt horizontales, tantôt verticales, qui s'avancent le plus loin possible dans la rue.

Mais en réalité, outre ces maisons qui cherchent à se démarquer, il existe encore des commerces qui font les choses différemment : ils ont des contrats avec des parkings où les clients peuvent se garer gratuitement (le propriétaire paie, bien sûr !) et n'ont pas besoin d'exposer leurs produits trop loin dans la rue. Les bonnes nouvelles se propagent loin, ils continuent d'attirer des clients et, comme le dit le dicton : plus on est généreux, plus Dieu nous bénit.

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Trottoir dégagé pour de nombreux piétons. Photo Vietnamnet

…à la « campagne » de Hanoi cette fois

Ce n'est pas que Hanoï ait simplement « pris des mesures », mais depuis longtemps, les situations de « kidnapping et abandon de l'assiette » ou de « lancer un éléphant pour finir avec une souris » sont fréquentes. Autrement dit, chaque fois que la ville organise un événement important, une grande fête, etc., elle prend des mesures pendant un certain temps, puis tout revient à la normale.

On entend souvent dire qu'il existe une « protection » partout, ce qui signifie que l'empiètement sur les trottoirs et les routes à des fins commerciales est secrètement autorisé par un responsable ou un proche du quartier. Il est indéniable qu'il s'agit d'un phénomène, un mal social au point d'être douloureux.

Mais ce « lancement » a donné de l’espoir à beaucoup de gens, même s’il ne s’agit pas d’une campagne bruyante et tapageuse.

La première raison est peut-être que le maire a franchement « diagnostiqué » le problème, soulignant la réalité de la « protection » des stands de bière en bordure de trottoir par les policiers. Il a également clairement et fermement souligné la responsabilité des policiers, des responsables de district et de quartier… dans le succès ou l'échec de l'entretien des trottoirs, au lieu de mettre en cause la « sensibilisation des citoyens ».

Deuxièmement, la manière dont cela a été réalisé, comme le décrit un vice-président de quartier : « Après avoir mobilisé et fait de la propagande auprès de chaque foyer, le quartier a organisé aujourd'hui une campagne simultanée pour dégager les trottoirs » semble montrer que Hanoi a mis en œuvre la devise « La façon de faire de Hanoi ne peut pas être une campagne massive, mais doit être faite de manière durable, afin que les gens n'empiètent pas à nouveau, tout le monde doit être convaincu et sentir qu'il doit être conscient de la capitale, de ne pas jeter de déchets ou d'empiéter sur les trottoirs. »

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Les forces de défense civile, l'Union des femmes et l'Union des jeunes du quartier de Le Dai Hanh, district de Hai Ba Trung, sont allées rappeler les commerçants de la rue Hoa Lu. Photo : Vietnamnet

Comme dans mon quartier, il y a quelques jours, le Comité populaire du quartier a envoyé des gens pour rappeler aux commerces de rue de nettoyer volontairement, au lieu d'attendre le jour de la campagne pour le faire frénétiquement.

Tout comme lorsque les gens comprennent que dans un embouteillage, si chacun cède lentement le passage, la circulation se dégagera rapidement, et qu'en accélérant, la circulation empirera ; désormais, le trottoir et la route sont identiques. Chacun recule pour le bien commun, et un trottoir propre facilitera les affaires, et non les compliquera…

Bien sûr, à long terme, Hanoï devra continuer à résoudre fondamentalement et durablement le problème de la sécurité sociale pour les commerçants, les parkings, etc. Cela permettra non seulement d'harmoniser les intérêts publics et privés, mais aussi d'assurer une efficacité à long terme. Une fois que cela deviendra un mode de vie, le gouvernement n'aura plus besoin de déployer trop d'efforts pour maintenir l'ordre.

Selon Vietnamnet

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