La Chambre des communes britannique rejette l'accord sur le Brexit pour la troisième fois ; les États-Unis intensifient la pression sur l'Iran et le Venezuela

La Chambre des communes britannique rejette pour la troisième fois l'accord de divorce

La Première ministre britannique Theresa May s'exprime à la Chambre des communes. Photo : ABC News

Le 29 mars, par 286 voix pour et 344 voix contre, la Chambre des communes britannique a rejeté pour la troisième fois l'accord de Brexit (sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne – UE) conclu par la Première ministre britannique Theresa May avec les dirigeants européens à la fin de l'année dernière. Cette décision de la Chambre des communes britannique ouvre la voie à un report du Brexit, voire au scénario « désastreux » d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE sans accord.

Avant le vote, la Première ministre Theresa May a exhorté les députés à soutenir l'accord sur le Brexit, le qualifiant de « dernière chance d'obtenir la sortie du Royaume-Uni de l'Union ». En soutenant l'accord, a-t-elle souligné, les députés éviteraient une « longue prolongation » qui, à terme, retarderait ou ruinerait le Brexit.

Accord entre Moscou et Ankara sur le projet de gazoduc Turkish Stream

Gazoduc Turkish Stream. Photo : turkstream.info

Le 29 mars, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé que son pays et la Turquie mettaient en œuvre deux importants projets conjoints, notamment la centrale nucléaire d'Akkuyu et le gazoduc « Turkish Stream ». Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue turc, Mevlut Cavusoglu, M. Lavrov a déclaré : « Nous avons analysé la feuille de route pour la mise en œuvre d'importants projets d'investissement, notamment le gazoduc « Turkish Stream » et la construction de la centrale nucléaire d'Akkuyu, par des experts russes. Ces deux projets sont mis en œuvre conformément au plan. Je suis certain qu'ils seront achevés dans les délais. »

Le double gazoduc Turkish Stream aura une capacité maximale de 31,5 milliards de mètres cubes par an. La première ligne transportera le gaz russe à travers la mer Noire jusqu'en Turquie pour la consommation intérieure et sera opérationnelle cette année. La seconde ligne transportera du gaz vers l'Europe du Sud et l'Europe centrale.

Les États-Unis et la Chine lancent un nouveau cycle de négociations commerciales

Le vice-Premier ministre chinois Liu He (à droite) et le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin (à gauche) lors d'une réunion à Pékin, en Chine, le 29 mars 2019. Photo : AFP/TTXVN

Les principaux négociateurs commerciaux de la Chine et des États-Unis ont entamé une nouvelle série de discussions à Pékin le 29 mars afin de résoudre une guerre commerciale qui menace l'économie mondiale. Le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, et le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, ont été accueillis par le vice-Premier ministre chinois Liu He à la Diaoyutai State Guesthouse, alors que les deux parties cherchent à résoudre une guerre commerciale qui dure depuis des mois entre les deux plus grandes économies du monde.

Le président Donald Trump avait déclaré plus tôt que les États-Unis et la Chine étaient proches d’un accord, mais de nombreux responsables ont sous-estimé la possibilité que les deux parties parviennent à un consensus.

Le président ukrainien s'engage à organiser des élections libres et équitables

Le président Porochenko.

S'exprimant lors d'un événement marquant son dernier meeting de campagne à Lviv, trois jours avant l'élection présidentielle, M. Porochenko a déclaré que le peuple ukrainien se réjouissait de l'avenir de l'Ukraine et que cette élection était importante pour la démocratie, l'avenir de l'Ukraine et la stabilité en Europe. M. Porochenko s'est engagé à garantir des élections libres et équitables.

Selon le président Porochenko, ces élections détermineront la politique de l'Ukraine, qu'elle poursuive son chemin vers l'Union européenne et l'OTAN ou vers la Russie. Le président a également affirmé que le gouvernement empêcherait toute irrégularité lors du scrutin.

Les États-Unis déclarent vouloir accroître la pression maximale sur l'Iran et le Venezuela

Les États-Unis vont introduire des mesures pour augmenter la pression maximale sur l'Iran cette semaine, a déclaré Sigal Mandelker, sous-secrétaire au Trésor américain pour le terrorisme et le renseignement financier, le 29 mars. Elle a déclaré qu'elle discuterait des sanctions contre l'Iran dans les prochains jours avec des responsables gouvernementaux de pays comme la Malaisie, Singapour et l'Inde.

Les États-Unis exercent également une « pression maximale » sur le gouvernement du président vénézuélien Nicolas Maduro, a déclaré Mandelker. Selon plusieurs sources, les États-Unis ont appelé les entreprises étrangères à cesser leurs transactions pétrolières avec le Venezuela sous peine de sanctions, même si ces échanges ne sont pas interdits par les sanctions américaines annoncées contre le Venezuela.