La Corée du Sud dépense davantage pour maintenir les troupes américaines ; la France décerne le premier prix féministe

La Corée du Sud accepte de payer plus pour garder les soldats américains

Des militaires américains marchent devant un centre commercial à Pyeongtaek, en Corée du Sud. Photo : AFP

Selon Bloomberg News, les États-Unis et la Corée du Sud ont signé un accord formel prévoyant que Séoul paiera 1 040 milliards de wons (920 millions de dollars) en 2019 pour maintenir les opérations des 28 500 soldats américains en Corée du Sud. Ce coût s'élevait à 960 milliards de wons en 2018. L'augmentation du coût que Séoul doit payer pour 2019 (8,2 % par rapport à l'année précédente) s'inscrit dans le cadre des exigences de l'administration Trump pour que les pays accueillant des troupes américaines paient davantage.

L'accord récemment signé sur le partage des coûts de maintien de l'armée américaine en Corée du Sud n'est valable qu'un an. Cela signifie que les deux parties devront bientôt entamer de nouvelles négociations sur ce niveau de partage.

Deux hauts responsables américains ont décidé de démissionner.

Bill Shine, directeur de la communication du président américain Donald Trump. Photo : dw.com

Le 8 mars, la Maison-Blanche a annoncé la démission de Bill Shine, directeur de la communication du président américain Donald Trump. Dans son communiqué, Sarah Sanders, attachée de presse de la Maison-Blanche, a déclaré que la démission de Bill Shine avait été acceptée par le président. Toutefois, Bill continuera de soutenir le président Trump et son programme et agira comme conseiller principal dans sa campagne de réélection en 2020.

Le même jour, des responsables américains ont déclaré que la secrétaire de l'armée de l'air américaine Heather Wilson, considérée comme la principale candidate pour devenir le prochain secrétaire à la Défense, avait décidé de démissionner après près de deux ans pour retourner travailler comme présidente de l'Université du Texas à El Paso, laissant vacant le poste le plus élevé du Pentagone.

La France décerne le premier prix féministe à une femme qui aide les victimes d'agressions sexuelles

La militante sociale camerounaise Aissa Doumara Ngatansou. Photo : fr.rfi.fr

À l'occasion de la Journée internationale des femmes, le 8 mars, le gouvernement français a décerné le premier Prix Simone Veil du féminisme à Aissa Doumara Ngatansou, militante sociale camerounaise, pour son engagement indéfectible ces vingt dernières années en faveur des victimes d'agressions sexuelles ou de mariages forcés. C'est la première fois que le Prix Simone Veil est décerné. Ce prix a été créé en mémoire de la regrettée ministre française de la Santé, Simone Veil.

Le prix, d'une valeur de 100 000 euros (environ 112 000 dollars américains), a été remis à Aissa Doumara Ngatansou par le président français Emmanuel Macron lors d'une cérémonie à l'Élysée à Paris. Après avoir reçu son prix, la militante a déclaré qu'elle le dédiait à « toutes les femmes victimes de violences et de mariages forcés », ainsi qu'à celles déplacées par le conflit au Nigéria.

Vue d'ensemble de la panne de courant à Caracas, la capitale du Venezuela, le 8 mars 2019. Photo : AFP/TTXVN

Le gouvernement vénézuélien a accusé le sabotage qui a provoqué une panne de courant généralisée dans tout le pays le 7 mars d'être dû à une attaque contre le système de contrôle automatique (ARDA) de la centrale hydroélectrique de Guri, dans l'État de Bolívar. Selon un correspondant de VNA en Amérique du Sud, s'exprimant à la télévision nationale, le ministre vénézuélien de l'Information et de la Communication, Jorge Rodriguez, a également accusé certains extrémistes aux États-Unis et dans l'opposition vénézuélienne d'être à l'origine de ce sabotage visant à semer le chaos dans la situation sociopolitique du pays.

Les premières investigations indiquent qu'il s'agit d'une attaque à distance contre le réseau électronique de l'ARDA, un centre névralgique informatisé chargé de contrôler 20 unités génératrices à Guri qui fournissent 80% de l'électricité consommée sur tout le territoire vénézuélien.

Le Parlement européen évoque la possibilité de retarder le Brexit

Le président du Parlement européen, Antonio Tajani. Photo : AFP/TTXVN

Le 9 mars, le président du Parlement européen (PE), Antonio Tajani, a souligné l'importance d'empêcher le Royaume-Uni de quitter l'Union européenne (UE) de manière chaotique et sans accord, aussi appelé Brexit. Dans une interview accordée au groupe de presse allemand Funke, le président Tajani a déclaré : « Le problème est désormais d'éviter la plus grave erreur : un Brexit chaotique et sans accord », car une telle situation serait catastrophique non seulement pour l'économie britannique, mais aussi pour l'UE. Le président du PE a également affirmé qu'il serait heureux que le Royaume-Uni reste membre de cette union.

Le représentant du Parlement européen a également déclaré qu'il était possible de reporter l'échéance du Brexit de quelques semaines, jusqu'à début juillet. Selon lui, le Royaume-Uni devra justifier ce report, par exemple en souhaitant profiter de cette période pour organiser de nouvelles élections ou un référendum.