La Corée du Sud adopte un projet de loi pour commémorer la Journée commémorative des « femmes de réconfort »

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Le 24 novembre, l'Assemblée nationale sud-coréenne a adopté un projet de loi visant à désigner le 14 août comme journée de commémoration des « femmes de réconfort », celles qui ont été contraintes à l'esclavage sexuel pour les soldats japonais pendant la Seconde Guerre mondiale.

Bức tượng 'phụ nữ mua vui' dựng bên ngoài Lãnh sự quán Nhật Bản ở thành phố Busan, miền Nam Hàn Quốc. (Nguồn: AFP/TTXVN)
Une statue d'une « femme de réconfort » se dresse devant le consulat du Japon à Busan, en Corée du Sud. (Source : AFP/VNA)

Lors d'une séance plénière, l'Assemblée nationale sud-coréenne a adopté un amendement à la loi visant à mieux soutenir les femmes coréennes qui ont été contraintes de fournir des services sexuels aux soldats japonais pendant la période 1910-1945 et à commémorer leurs souffrances.

La loi modifiée exige que le gouvernement écoute les victimes avant d’élaborer des politiques relatives à leurs droits.

Le 14 août 1991 était le jour où Kim Hak-sun, une « femme de réconfort », est apparue pour la première fois en public pour parler des souffrances endurées par les esclaves sexuelles dans la péninsule coréenne pendant la guerre.
Fin 2015, l'administration de l'ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-hye a signé un accord avec le Japon aux termes duquel Tokyo et Séoul s'engageaient à résoudre « complètement et définitivement » la question des « femmes de réconfort », source de longue date de tensions diplomatiques entre les deux pays.

L'année dernière, le Japon a approuvé un fonds pour soutenir la Corée du Sud, en transférant 1 milliard de yens (environ 9 millions de dollars) à un fonds destiné à soutenir les victimes des « femmes de réconfort » et leurs familles.

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a également exprimé ses « regrets et ses excuses » pour le traumatisme subi par les victimes.

L'opinion publique coréenne a cependant critiqué cet accord, qui ne reflète pas la voix des victimes, sans excuses officielles ni engagement du Japon à assumer la responsabilité juridique de la question des « femmes de réconfort ».

Après son entrée en fonction en mai, l'administration du président Moon Jae-in a révisé l'accord bilatéral, comme il s'y était engagé pendant sa campagne.

Selon les statistiques, plus de 200 000 femmes, principalement des femmes de la péninsule coréenne, ont été contraintes à l’esclavage sexuel pour les soldats japonais pendant la Seconde Guerre mondiale.

Selon Vietnamnet

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