Prions pour la foi.
(Baonghean) -Ces derniers jours, suite aux nouvelles concernant la paroisse de My Yen à Nghi Phuong (Nghi Loc), en tant que personne de la même foi que les frères impliqués dans l'incident, je suis triste et profondément affecté par le comportement de certains extrémistes de la paroisse de My Yen. Les mauvaises actions des frères ternissent l'image des brebis pieuses et donnent une image négative des catholiques.
Alors que les gens vivent ensemble dans la même communauté villageoise, labourent les mêmes champs, partagent le même « banian, le même puits et la même cour de maison commune », les actions extrêmes de certains catholiques ont maintenant amené les gens du quartier à avoir une vision plus réservée des catholiques.
J'aimerais adresser un message à mes frères dans la foi qui sont en colère dans la paroisse de My Yen : l'imprudence et les actes illégaux de certains frères ne feront souffrir personne d'autre que nous, paroissiens, surtout sur le plan de la foi. L'Évangile selon saint Matthieu, chapitre 5, versets 23-24, écrit : « Si tu vas offrir ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, puis viens offrir ton offrande. » Ou, comme l'écrit saint Pierre aux Éphésiens, chapitre 4, verset 26, « Êtes-vous en colère ? Ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère. » Le dimanche, nous, catholiques, allons encore à la messe, mais si nous n'avons pas encore fait la paix avec tout le monde, à quoi bon y aller ?
Quant aux évêques, j'espère respectueusement que vous penserez à votre mission principale : prendre soin des âmes de nos fidèles. Le Parti et l'État se chargeront des questions sociales. Soyez bienveillants envers les autorités à tous les niveaux et ne laissez pas les paroissiens agir avec insouciance, ce qui entraînerait des conséquences imprévisibles. Car, au final, ce sont nous qui en subirons les conséquences.
Nous, catholiques, savons tous que les actes extrêmes, les insultes et les calomnies sont des péchés. L'épître aux Éphésiens, chapitre 4, verset 31, déclare : « Ne soyez jamais amers, ni irrités, ni irrités, ni crieurs, ni calomniateurs, et rejetez tout mal. » Comparé aux actions de certains de nos coreligionnaires de la paroisse de My Yen, on est encore loin des enseignements du Seigneur. De plus, l'Évangile de saint Luc, chapitre 6, verset 37, déclare : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés. Ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. » Avons-nous pardonné ? N'avons-nous pas pardonné ? Notre haine et notre extrémisme ont parfois atteint leur paroxysme, conduisant à des actes physiques, à des coups, à des agressions et à des blessures.
Pensons sereinement au passé et lisons les paroles du Seigneur dans la Lettre aux Éphésiens, chapitre 2, verset 16, qui enseigne : « Sur la croix, il a détruit la haine. » Sur la croix, Jésus a détruit la haine, alors pourquoi la haine existe-t-elle encore ici ? Et qui haïssons-nous ? Alors que nous sommes tous enfants de Lac et de Hong, partageant le même destin et surmontant guerres et catastrophes naturelles pour avoir cette vie, nos réussites et nos vies d'aujourd'hui ne sont-elles pas les mêmes pour de nombreuses générations de Vietnamiens, y compris nos frères catholiques ? En y réfléchissant, laisser ce malheureux incident se produire dans la paroisse de My Yen va à l'encontre du désir du christianisme, exprimé dans la Lettre aux Éphésiens, chapitre 4, verset 32 : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants et pardonnants, comme Dieu vous a pardonné en Christ. »
À la fin de ce message, les catholiques prient une fois de plus avec ferveur pour que les autorités à tous les niveaux, les évêques et les prêtres mettent en lumière ceux qui incitent, abusent de la confiance du peuple et incitent à la division dans le grand bloc d'unité nationale.
Allons à l’église pour prier pour la foi !
Frères dans la foi