Conséquences de « manger vite »…

La courte existence des « empires » HA.GL, DT.LA et B.BD est-elle une conséquence de la méthode « quick fix » utilisée pour faire du football ?

HA.GL se concentre toujours sur la formation des jeunes joueurs avec l'espoir que cette gloire revienne.

Après plus de dix ans de professionnalisation de la V-League, les supporters ont assisté à l'essor de HA.GL, DT.LA et B.BD. Le point commun entre ces équipes est qu'elles ont toutes atteint le championnat de V-League, mais seulement deux années consécutives. Le numéro 2 est une obsession, un obstacle à l'ambition d'écrire l'histoire de n'importe quelle équipe. La courte existence de ces empires est-elle la conséquence d'une approche « rapide » du football ?

En 2003, HA.GL, l'équipe de M. Duc, fit sensation en remportant le championnat de V-League. Personne ne fut surpris par ce titre, car HA.GL avait signé des contrats à gros budget. L'équipe de montagne devait être considérée avec respect. La saison suivante, HA.GL continua de défendre son trône. Mais après le championnat de 2004, « Go » perdit du terrain et DT.LA prit le dessus. Comme lors de la précédente tentative de « Go », pour devenir la puissance numéro un de la V-League, « Gach » investit massivement dans le recrutement de joueurs. Curieusement, DT.LA, puis B.BD, suivirent le même chemin que HA.GL : deux années consécutives de championnat, puis… disparurent de la course. Ainsi, en six saisons, de 2003 à 2008, HA.GL, DT.LA et B.BD dominèrent chacun deux saisons, sans parvenir à s'imposer durablement. Ainsi, malgré l'ambition de remporter un triplé de titres, HA.GL, DT.LA et B.BD ont dû se contenter d'un doublé. C'étaient aussi les années fastes de HA.GL, DT.LA et B.BD.

On dit que le succès de HA.GL, DT.LA ou B.BD repose sur l'abondance financière de leurs propriétaires. Mais la façon dont ils dépensent l'argent pour posséder une équipe d'étoiles a eu un impact significatif sur leur pérennité ultérieure. Bien que cette abondance financière soit importante, elle a toujours une limite. Par conséquent, le cycle court des trois équipes mentionnées ci-dessus constitue l'inconvénient de la méthode de la « succession ». Chacun sait que cette méthode a toujours deux côtés. Le succès est rapide, mais la pérennité est très difficile à atteindre. De plus, l'attrait et la popularité du football font de ce sport une cible privilégiée pour les entreprises qui souhaitent peaufiner leur marque et se forger une image auprès des supporters.

B.BD et HA.GL n'ont pas réalisé de performances marquantes lors de la saison 2012. DT.LA est encore pire lorsqu'il doit évoluer en première division. Ces noms autrefois célèbres ont dû aussi assimiler leur philosophie du football. Et peut-être que construire de toutes pièces, avec un centre de formation pour jeunes, comme HA.GL le fait actuellement, est la bonne direction.

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