Scène de la frappe aérienne sur la Syrie par la coalition américano-britannique-française

vnexpress.net April 14, 2018 16:41

Trois centres de recherche scientifique et plusieurs bases militaires autour de la capitale Damas, en Syrie, ont été touchés par des missiles.

Des missiles antiaériens sont apparus dans le ciel de la capitale syrienne à l'aube du 14 avril, alors que les États-Unis lançaient une attaque contre plusieurs quartiers de Damas. Les médias d'État syriens ont indiqué que le système de défense aérienne du pays avait abattu une vingtaine de missiles lancés par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France.

Des témoins à Damas, la capitale, ont déclaré avoir entendu de fortes explosions et vu de la fumée blanche s'élever. Un autre témoin a indiqué que le quartier de Barzah à Damas, qui abrite un important centre de recherche scientifique syrien, avait été touché par un missile.

Le chef d'état-major interarmées américain, Joseph Dunford, a déclaré que les États-Unis avaient sélectionné des cibles afin de « réduire le risque associé aux forces russes ». La Russie a commencé à combattre en Syrie en 2015, soutenant le gouvernement du président Bachar el-Assad.

Les frappes aériennes du matin du 14 avril ont été la plus grande intervention militaire des puissances occidentales dans le conflit qui dure depuis sept ans en Syrie.

Un avion de chasse se prépare à décoller de la base aérienne britannique RAF Akrotiri à Chypre aux premières heures du 14 avril alors qu'une coalition composée de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis a lancé une attaque contre la capitale syrienne.

Une vidéo prise par un témoin oculaire montre le ciel de Damas aux premières heures du 14 avril, au début des frappes aériennes. Alors que le président américain s'exprimait depuis la Maison Blanche le soir du 13 avril, heure de Washington, les premiers missiles ont été tirés sur des cibles à Damas. La Première ministre britannique Theresa May et le président français Emmanuel Macron ont déclaré soutenir les États-Unis en réponse à « l'attaque chimique odieuse et perverse » du « monstre » Assad.

Le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, a confirmé que le nombre d'armes déployées lors de cette frappe aérienne était deux fois plus important que lors de l'attaque contre l'aéroport militaire syrien d'Al-Shayrat en avril 2017. À cette époque, les États-Unis avaient lancé 59 missiles de croisière depuis deux destroyers au large des côtes syriennes.

Vue du quartier de Mazze à Damas, tôt le matin du 14 avril, après la fin des frappes aériennes américaines, britanniques et françaises. Sur la photo, deux habitants passent devant une mosquée.

Une rue déserte à Damas après la fin des frappes aériennes américaines en Syrie. Les responsables américains de la défense ont déclaré que la campagne était longue et que les frappes ne prendraient officiellement fin que lorsque le gouvernement syrien cesserait d'utiliser des armes chimiques. Le secrétaire à la Défense, James Mattis, a déclaré qu'il n'y avait eu aucune victime américaine.

Des fidèles prient dans une mosquée après une frappe aérienne. Trois sites en Syrie ont été ciblés par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, dont un centre de recherche scientifique près de Damas et un site de stockage d'armes chimiques à Homs. La troisième cible était un poste de commandement clé et une grande partie du matériel du programme d'armes chimiques syrien à Homs.

Source : Reuters, AFP
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