Le directeur d’une université privée n’est pas un fonctionnaire ou un employé public.
Le Premier ministre vient de publier la décision n° 63/2011/QD-TTg modifiant et complétant un certain nombre d'articles du règlement et du fonctionnement des universités privées publiés conjointement avec la décision n° 61/2009/QD-TTg.
En conséquence, les universités privées sont placées sous la gestion de l'État en matière d'éducation et de formation, assurée par le ministère de l'Éducation et de la Formation, et sont placées sous la direction administrative du Comité populaire de la province ou de la ville où l'établissement est situé. L'investissement dans la création d'une université privée doit compter au moins trois membres (organisations ou particuliers) participant à l'apport du capital statutaire, la contribution de chaque membre ne dépassant pas 51 % du capital statutaire de l'établissement. Cependant, il n'y a pas de limite au nombre d'établissements dans lesquels chaque membre peut apporter un capital statutaire (la décision 61/2009/QD-TTg stipule que chaque membre ne peut apporter un capital statutaire qu'à deux universités et collèges privés au maximum).
En outre, la nouvelle décision stipule clairement que le directeur et les directeurs adjoints des universités privées ne doivent pas être des fonctionnaires ou des employés publics rémunérés par l'État et ne doivent pas avoir plus de 70 ans à la date de délivrance de la décision de reconnaissance du directeur par l'autorité compétente (pour les directeurs) ou lors de la nomination (pour les directeurs adjoints).
En ce qui concerne l'organisme qui prend la décision de reconnaître le directeur et le président du conseil d'administration des universités privées, si la décision 61/2009/QD-TTg stipule qu'il s'agit du ministre de l'Éducation et de la Formation, la décision 63/2011/QD-TTg la modifie en la confiant au président du Comité populaire provincial où se trouve l'école pour prendre la décision de reconnaissance.
Selon SGGP