Les produits chimiques présents dans les produits ménagers provoquent-ils l’infertilité ?
L'infertilité peut être un désastre pour tout couple cherchant à concevoir. Elle touche environ 10 % des couples, et il est largement prouvé que les produits chimiques de consommation affectent la fertilité des hommes comme des femmes.
L'infertilité peut être un désastre pour tout couple cherchant à concevoir. Elle touche environ 10 % des couples, et il est largement prouvé que les produits chimiques de consommation affectent la fertilité des hommes comme des femmes.
10 % des couples sont victimes d'infertilité. Photo :Getty Images.
La plupart des produits chimiques utilisés au quotidien détruisent les hormones sexuelles, notamment la testostérone et les œstrogènes. Ils sont utilisés comme revêtements antiadhésifs pour poêles à frire et comme désinfectants ménagers (par exemple, sprays anti-mouches, moustiques, cafards, fourmis, termites et insectes pour plantes ornementales). Ils entrent également dans la composition de détergents, de plastiques, de parfums et de matériaux de construction et de décoration (contreplaqué, additifs pour béton, peintures, vernis, etc.).
Dans une nouvelle étude publiée dans la revue Toxicology Letters, des chercheurs italiens se sont concentrés sur les substances les plus courantes telles que les plastifiants DBP, DEHP, DEP, BBzP...
Le DEHP rend les plastiques souples et élastiques, le DEP empêche les substances aromatiques de s'évaporer lentement, ce qui permet de fabriquer des bougies parfumées, et le DBP rend le vernis à ongles plus brillant, les films de peinture plus souples et moins sujets aux fissures. Le BBzP est utilisé pour traiter les encadrements de portes et les panneaux de plancher en intérieur. Tous les produits chimiques mentionnés ci-dessus appartiennent à la famille des phtalates, dérivés de l'acide phtalique, un produit issu de la pétrochimie.
Les auteurs ont utilisé des méthodes d'analyse modernes pour déterminer avec précision les concentrations de ces substances chimiques dans l'urine de 56 couples suivant un traitement contre l'infertilité (groupe 1) et d'un nombre égal de couples ayant accouché (groupe 2). Les résultats analytiques étaient concordants : les concentrations de phtalates dans l'urine des membres du groupe 1 (mari et femme) étaient élevées et celles du groupe 2 étaient beaucoup plus faibles.
Selon Vietnamnet-M
