La citadelle impériale de Thang Long a été reconnue comme monument national.
Désormais, le site des vestiges de la citadelle de Hanoi et le site archéologique de 18 Hoang Dieu deviendront une entité unifiée, facilitant la préparation des dossiers à soumettre à l'UNESCO pour reconnaissance comme patrimoine culturel mondial.
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Vestiges architecturaux de la période Ly-Tran |
PARAPLUIEM. Nguyen Van Son, directeur du Centre de conservation du site relique de Co Loa - Citadelle de Hanoi, a déclaré :
Dans la loi sur le patrimoine, le décret 92 stipule clairement : Les reliques nationales sont divisées en deux types, le type particulièrement important nécessite la soumission du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, le gouvernement prend directement une décision, mais jusqu'à présent le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme n'a toujours pas d'instructions spécifiques sur les critères et les règlements sur les procédures administratives des reliques de niveau spécial.
Selon la pratique internationale, les vestiges nationaux sont extrêmement importants et constituent une condition nécessaire et suffisante pour préparer un dossier de proposition de reconnaissance comme patrimoine culturel mondial.
Le zonage de protection est complexe et requiert un consensus rigoureux entre tous les niveaux, secteurs, scientifiques, organismes de recherche et organismes de gestion de l'État. À ce jour, il a été convenu que la zone protégée englobe l'ensemble du site archéologique de Hoàng Dụu et celui de la citadelle de Hanoï, entourés de quatre rues : Hoàng Dụu, Phan Dinh Phung, Nguyen Tri Phuong et Diên Biên Phu. Dans ce contexte, la collaboration avec les experts de l'UNESCO permet de préparer un dossier de reconnaissance au patrimoine culturel mondial.
Au sein de la citadelle, de nombreuses maisons provisoires, sans valeur culturelle ou historique, doivent être démolies. C'est pourquoi, en 2008, lors de l'approbation de la première phase du projet de démolition, 58 maisons sans valeur devaient être démolies : le bâtiment scolaire, la caserne militaire et les dépendances. D'importants vestiges de la période révolutionnaire seront préservés au sein du patrimoine, témoignant ainsi de la continuité du site.
Cependant, des obstacles subsistent pour ce site archéologique exceptionnel, notamment la question de la zone de protection. Pour l'UNESCO, il s'agit d'une zone tampon adjacente au site, gérée selon une réglementation unifiée visant à éviter sa destruction, mais n'interdisant pas la construction, tandis que nous la considérons comme une zone protégée contre toute déformation. Des discussions doivent être menées entre scientifiques, gestionnaires et experts de l'UNESCO afin de parvenir à un consensus sur cette question.
Selon VNN