Le Conseil de sécurité met en garde contre de « fortes sanctions » contre la Corée du Nord
Le 13 février, le Conseil de sécurité des Nations Unies a convoqué une réunion d'urgence pour discuter du dernier essai de missile balistique de la Corée du Nord.
À l'issue d'une réunion à huis clos, les États membres de l'organe le plus puissant des Nations Unies ont condamné à l'unanimité le test de missile de Pyongyang et ont mis en garde contre de nouvelles « sanctions fortes » contre Pyongyang.
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Vue de la zone où le missile sol-sol de moyenne portée « Pukguksong-2 » a été lancé depuis la base aérienne de Banghyon, dans la province de Pyongan du Nord, le 11 février. (Source : YONHAP/VNA) |
Les États membres du Conseil de sécurité de l'ONU, dont la Chine, principal allié de Pyongyang, ont accepté une déclaration rédigée par les États-Unis décrivant le test de missile comme une « grave violation » des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.
Plus tôt dans la journée, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, avait fermement condamné le test de missile balistique de la Corée du Nord.
Le Secrétaire général de l'ONU a déclaré : « Pyongyang a une fois de plus violé les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Les dirigeants nord-coréens doivent revenir au plein respect de leurs obligations internationales et s'engager sur la voie du désarmement nucléaire. »
M. Guterres a également appelé la communauté internationale à continuer de résoudre la question nucléaire nord-coréenne d’une seule voix.
La Corée du Nord a confirmé plus tôt le lancement d'essai « réussi » du missile balistique sol-sol de moyenne portée Pukguksong-2.
Le ministère sud-coréen de la Défense a déclaré que le missile avait été lancé depuis la base aérienne de Banghyon, dans la province de Pyongan du Nord, et avait parcouru environ 50 km avant de tomber dans la mer du Japon.
Selon Vietnamplus