Le Conseil de sécurité annonce qu'il publiera bientôt une nouvelle résolution sur la Corée du Nord

Selon un journaliste de VNA à New York, le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu une réunion d'urgence le 7 février pour discuter du lancement d'un missile porteur de satellite à longue portée par la République populaire démocratique de Corée.

Samantha Power (au centre), représentante permanente des États-Unis auprès des Nations Unies, s'exprime après une réunion du Conseil de sécurité sur le lancement de missiles par la Corée du Nord le 7 février. (Source : THX/VNA)

À l'issue de la réunion à huis clos, le Conseil de sécurité a publié une déclaration condamnant les actions de Pyongyang et a annoncé qu'il adopterait rapidement une nouvelle résolution en réponse à « ces violations dangereuses et graves ».

S'adressant aux journalistes tout en lisant la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité, le représentant permanent du Venezuela auprès des Nations Unies, l'ambassadeur Rafael Darío Ramírez Carreño, a déclaré que le Conseil, composé de 15 membres, affirmait que l'essai nucléaire constituait une menace claire pour la paix et la sécurité mondiales.

Le Conseil de sécurité adoptera donc une nouvelle résolution qui comprendra des mesures « fortes » pour répondre aux graves violations par la Corée du Nord de ses obligations internationales.

Les membres ont également réitéré qu’ils avaient précédemment averti que de nouvelles sanctions seraient imposées si la Corée du Nord procédait à un lancement de missile.

Toutefois, le Conseil de sécurité a également exprimé sa détermination à continuer de rechercher des solutions pacifiques, diplomatiques et politiques pour promouvoir le processus de dénucléarisation de la péninsule coréenne.

La réunion d'urgence du Conseil de sécurité s'est tenue à la demande conjointe des États-Unis, du Japon et de la Corée du Sud. Jusqu'à présent, la Corée du Nord a toujours affirmé que ce lancement de satellite était à des fins scientifiques, mais les États-Unis, la Corée du Sud et de nombreux autres pays estiment que la fusée nord-coréenne contient cette fois des technologies utilisées à des fins civiles et militaires.

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