La conférence de Munich sur la sécurité s'achève sur une perspective de conflit en Ukraine

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Le 8 février, la Conférence de Munich sur la sécurité s'est achevée après trois jours de travail intensif avec une série de présentations, de réunions bilatérales et multilatérales axées sur les événements brûlants dans le monde, en particulier la crise actuelle en Ukraine.

S'exprimant lors de la conférence, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a soulevé une série de points chauds qui suscitent de profondes préoccupations parmi les délégués présents à la conférence, tels que la Syrie, l'Irak, l'Iran, la Libye, le terrorisme, la cybersécurité et surtout la crise ukrainienne qui menace la paix en Europe.

Phó Tổng thống Mỹ Joe Biden (phải) và Tổng thư ký NATO Jens Stoltenberg (trái) tại cuộc gặp bên lề hội nghị. (Ảnh: AFP/TTXVN)
Le vice-président américain Joe Biden (à droite) et le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg (à gauche), lors d'une réunion en marge de la conférence. (Photo : AFP/VNA)

Le ministre des Affaires étrangères Steinmeier a affirmé que l'Allemagne était prête à s'engager plus fortement dans la politique étrangère, malgré le fait que jusqu'à 70 % des Allemands aient exprimé leur scepticisme quant à la question de savoir si Berlin devrait assumer davantage de rôle et de responsabilité dans la résolution des conflits dans le monde.

Lors de la crise ukrainienne, l’Allemagne, aux côtés de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), a toujours réagi de manière résolue et unanime, en premier lieu pour limiter les conflits, résoudre les crises et progresser vers la recherche de solutions politiques au problème.

Le ministre des Affaires étrangères Steinmeier a affirmé qu'une sécurité durable pour l'Europe ne peut être assurée qu'avec la Russie et non contre Moscou, et inversement, qu'un avenir prospère pour la Russie ne peut être assuré que par la coopération avec l'Europe. Dans le contexte d'une solution politique encore lointaine au conflit ukrainien, il a déclaré que l'intention de fournir des armes à l'Ukraine était non seulement très dangereuse, mais aussi contreproductive.

M. Steinmeier a également souligné les trois piliers de la politique étrangère de l'Allemagne, notamment la poursuite de sa contribution au renforcement des institutions multilatérales, notamment au sein de l'UE et de l'OTAN ; la prise de responsabilités accrues aux Nations Unies pour s'impliquer plus activement dans la gestion des crises et le maintien de l'ordre mondial allemand ; le renforcement de son implication et de ses outils pour gérer les crises et les conflits dans le monde ; et la prise de responsabilités particulières pour la sécurité européenne, notamment en travaillant avec toutes les parties pour trouver une issue au conflit actuel en Ukraine.

Le ministre des Affaires étrangères Steinmeier a également affirmé que l'objectif de l'Allemagne était de résoudre la crise ukrainienne, d'éviter une nouvelle confrontation entre l'Est et l'Ouest et de contribuer au renforcement de l'ordre mondial.

Toujours en lien avec la situation en Ukraine, avant son départ pour les États-Unis le 8 février, la chancelière allemande Angela Merkel s'est entretenue par téléphone avec les présidents russe Vladimir Poutine, français François Hollande et ukrainien Petro Porochenko pour discuter de la question ukrainienne. Les quatre dirigeants ont convenu de tenir un sommet quadrilatéral le 11 février à Minsk, capitale de la Biélorussie.

Le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, a déclaré que lors de cet entretien téléphonique, les dirigeants des quatre pays ont continué de discuter d'un ensemble de mesures visant à résoudre la crise en Ukraine. Il s'agit du premier résultat de l'initiative de paix franco-allemande après des semaines d'escalade des tensions militaires dans l'est de l'Ukraine.

Dans sa première réaction à l'annonce de la réunion du Groupe Normandie, le président russe Poutine a déclaré qu'il avait demandé au président biélorusse Alexandre Loukachenko de bien se préparer pour la réunion, et a déclaré que les parties devaient d'abord s'entendre sur leurs points de vue avant d'entrer au sommet de Minsk.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a également exprimé l'espoir que la bonne volonté des parties impliquées dans les négociations porterait ses fruits. De son côté, le ministre allemand des Affaires étrangères a déclaré que la crise ukrainienne était proche du point de non-retour et qu'il serait « irresponsable » pour les parties de laisser passer cette dernière chance de résoudre ce conflit.

Selon des sources médiatiques, la crise en Ukraine a fait jusqu'à présent plus de 55 000 morts.

Selon VNA

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