Plus de 1 200 personnes sont mortes dans le tremblement de terre et le tsunami en Indonésie
Le bilan des morts suite à la catastrophe en Indonésie s'est alourdi à mesure que les sauveteurs sont arrivés sur les lieux et ont découvert davantage de corps sous les décombres.
Des habitants de Palu se tiennent devant une maison effondrée après le tremblement de terre. Photo :Reuters. |
Le bilan des victimes du tremblement de terre et du tsunami du 28 septembre s'élève à plus de 1 200 morts et devrait continuer à augmenter, a déclaré hier l'Agence nationale indonésienne d'atténuation des catastrophes (BNPB).Temps des détroits.
Trois jours après la catastrophe, les secouristes indonésiens sont engagés dans une course contre la montre pour retrouver les victimes encore coincées sous les décombres. Le président indonésien Joko Widodo s'est rendu hier à Sulawesi pour encourager la population. Il a appelé les secouristes à « travailler jour et nuit » pour sauver toutes les personnes possibles.
Environ 16 700 personnes se sont retrouvées sans abri suite au séisme et environ 2,4 millions de personnes à Donggala et Palu ont besoin d'aide humanitaire. « La population a un besoin urgent de carburant, de personnel médical, d'électricité, de nourriture et d'autres produits de première nécessité », a déclaré un porte-parole de la BNPB.
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Des secouristes transportent le corps d'une victime vers un hôpital de Palu, sur l'île de Sulawesi, le 30 septembre. Photo :AFP. |
Auparavant, les équipes d'urgence n'avaient pas pu atteindre Palu, capitale de Sulawesi et ville la plus touchée, car les pistes et la tour de contrôle de l'aéroport avaient été endommagées. Cependant, l'aéroport Mutiara SIS Al-Jufrie a été réparé et autorisé hier à accueillir davantage de secours et de vols commerciaux.
Un séisme de magnitude 7,5 a frappé l'île de Sulawesi dans la soirée du 28 septembre, déclenchant un tsunami qui a dévasté les zones côtières de Palu et de Donggala. Donggala, ville isolée par le séisme, se trouvait à proximité de l'épicentre et les autorités craignaient que les pertes humaines soient catastrophiques.