Les cardinaux se réunissent pour la dernière fois avant de voter pour élire le pape
Le conclave débutera le 12 mars, suite à la démission historique de Benoît XVI, qui a attiré l'attention du monde entier.
Les cardinaux ont tenu leur dernière réunion le 11 mars avant d'être isolés du monde extérieur pendant le processus d'élection d'un nouveau pape pour diriger l'Église catholique romaine à travers ses troubles actuels.
 |
Le cardinal Marc Ouellet prêche le dimanche 10 mars (Source : AFP) |
Le conclave débutera le 12 mars, suite à la démission historique de Benoît XVI, qui a attiré l'attention du monde entier, avec 115 cardinaux éligibles pour voter pour élire un remplaçant.
Les experts du Vatican affirment qu'aucun candidat n'a émergé, mais trois noms ont été mentionnés comme favoris, dont Odilo Scherer, l'archevêque charismatique de Sao Paulo; le conservateur italien Angelo Scola, chef de l'influent diocèse de Milan; et Marc Ouellet, un Canadien occupant un poste important au Saint-Siège.
« Nous attendons tous le prochain conclave, non seulement ceux qui croient en l'Église, mais le monde entier », a déclaré M. Ouellet dans un sermon à Rome.
Mardi 12 mars à 15h45 (GMT), tous les cardinaux prêteront serment de discrétion et procéderont au premier tour de scrutin pour désigner le chef des 1,2 milliard de catholiques. Leur défi consiste à trouver le 266e pape capable de guider l'Église face à des défis trop importants pour un Benoît XVI de 85 ans, dont la santé est fragile.Sa démission, la première en 700 ans, signifie que l’Église doit trouver un dirigeant capable de surmonter de nombreux défis à venir, notamment la sécularisation croissante en Occident et la propagation de l’extrémisme islamique.
Les cardinaux doivent également trouver une personne suffisamment dynamique pour s'attaquer aux scandales comme les abus sexuels sur mineurs commis par des prêtres et réformer la Curie, le gouvernement central du Saint-Siège. Ouellet a suscité beaucoup d'intérêt en tant que chef de l'influente Congrégation des prêtres. Scola, 71 ans, a une position ferme et bénéficie de l'avantage d'être libre de toute bureaucratie vaticane.
« Je pense que c'est un bon choix, il sera un leader qui renforcera l'Église. Je prie pour lui », a déclaré Maria Bettini, une paroissienne de 69 ans, lors d'une messe présidée par Scola à Milan dimanche.
Les catholiques africains, dont le nombre augmente alors que la fréquentation des églises décline en Europe, longtemps bastion chrétien, prient pour le premier pape noir. « C'est l'inspiration d'un peuple et d'un continent, un signal fort », a déclaré Justin Golo, prêtre congolais, lors d'une messe à Rome dimanche.
Les espoirs de l'Afrique reposent sur Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, et Peter Turkson, un Ghanéen. Cependant, les chances d'élire un pape de l'hémisphère sud sont minces, car 60 cardinaux ayant le droit de vote sont européens et 14 américains. Le nouveau pape a besoin d'une majorité des deux tiers, soit 77 voix.
Selon Vietnamplus - DT
