HRW parle de 150 corps retrouvés dans une rivière en Syrie
Selon l'AFP, Human Rights Watch (HRW) a déclaré le 4 juin que les corps de 147 personnes repêchées dans une rivière à Alep entre janvier et mars "pourraient avoir" été exécutés dans des zones contrôlées par le gouvernement de cette principale ville du nord de la Syrie.
Des soldats syriens lors d'une campagne à Qusayr le 20 mai. (Source : AFP/VNA)
HRW, basée à New York, a déclaré que l'organisation s'était rendue dans la ville d'Alep, déchirée par la guerre, pour interroger un expert médico-légal, 18 familles de victimes, des résidents locaux et des militants qui ont découvert les corps, tous des hommes âgés de 11 à 64 ans.
HRW a également examiné 350 photos et vidéos des victimes.
« De nombreuses victimes présentaient des signes indiquant qu'elles avaient été détenues puis exécutées, notamment les mains liées dans le dos, des blessures par balle à la tête et du ruban adhésif autour de la bouche », indique le rapport de HRW.
HRW a également déclaré que même si l'organisation n'a pas encore terminé son enquête sur les auteurs des meurtres, l'endroit où les corps ont été retrouvés et les derniers lieux connus des victimes pourraient indiquer qu'elles ont été tuées dans des zones contrôlées par le gouvernement syrien.
Le même jour, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a déclaré que des obus d'artillerie avaient explosé près de l'ambassade de Russie dans la capitale Damas, tuant un civil et blessant un agent des forces de sécurité.
L'ambassade de Russie a été la cible de tirs de roquettes et d'artillerie de la part des forces rebelles à plusieurs reprises, mais l'explosion du 4 juin a été la plus proche de l'ambassade.
Selon (Vietnam+) - DT
