Grèce : une grève générale tourne à l'émeute

September 27, 2012 06:52

Le 26 septembre, une grève générale de 24 heures pour protester contre les coupes budgétaires du gouvernement grec s'est transformée en émeute après qu'un groupe de manifestants a jeté des pierres, des bouteilles et des cocktails Molotov sur la police sur la place devant le Parlement dans la capitale Athènes.

Le 26 septembre, une grève générale de 24 heures pour protester contre les coupes budgétaires du gouvernement grec s'est transformée en émeute après qu'un groupe de manifestants a jeté des pierres, des bouteilles et des cocktails Molotov sur la police sur la place devant le Parlement dans la capitale Athènes.

Certains manifestants ont également brisé des vitrines et mis le feu à la place. La police a dû recourir aux gaz lacrymogènes et aux canons à eau pour disperser la foule. À ce jour, 100 personnes ont été arrêtées et au moins cinq policiers ont été blessés.



Police anti-émeute grecque. (Source : AFP)

Des dizaines de milliers de personnes, dont des employés des collectivités locales, des médecins, des enseignants, des cheminots... ont participé à cette grève générale lancée par les syndicats du secteur public et du secteur privé.

Environ 50 000 personnes ont défilé devant le Parlement, scandant des slogans contre la nécessité pour Athènes d'accepter des coupes budgétaires pour recevoir un nouveau plan de sauvetage international, contre l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI).

La police a indiqué qu'outre Athènes, environ 18 000 personnes ont défilé à Thessalonique. Il s'agissait de la première manifestation d'ampleur en Grèce depuis la formation du nouveau gouvernement il y a trois mois. Le trafic routier et ferroviaire a été paralysé, des dizaines de vols ont été annulés et les mesures de sécurité ont été renforcées dans la capitale, Athènes.

Le gouvernement grec ajuste actuellement ses mesures d'austérité pour économiser 12 milliards d'euros sur la période 2013-2014 - une condition pour que la troïka des créanciers internationaux, dont l'UE, le FMI et la Banque centrale européenne (BCE), débourse 31,5 milliards d'euros de prêts dans le cadre du deuxième plan de sauvetage international d'une valeur de 130 milliards d'euros pour Athènes.

Pour remplir cette condition, Athènes devrait être contrainte de continuer à réduire les salaires et les retraites, ainsi qu'à licencier certains fonctionnaires. Les observateurs estiment que cette mesure risque de susciter de nouvelles manifestations à l'avenir.


Selon (TTXVN) - DT

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