Un nouvel espoir dans la prévention des attaques du VIH

Des scientifiques américains affirment avoir développé un vaccin expérimental capable de renforcer le système immunitaire, empêchant ainsi les attaques du virus VIH.

Des scientifiques américains affirment avoir développé un vaccin expérimental capable de renforcer le système immunitaire, empêchant ainsi les attaques du virus VIH.

Dans une nouvelle étude publiée dans le numéro du 18 juin de la revue Cell and Science, les scientifiques ont déclaré que la plupart des vaccins utilisés aujourd'hui contiennent des bactéries pathogènes mortes ou inactivées pour stimuler le corps à produire des anticorps.

Cependant, la vaccination avec des protéines « naturelles » du VIH ne peut pas créer d’immunité car le VIH a la capacité d’« échapper » à la détection du système immunitaire et de muter rapidement dans de nouvelles directions.

Face à ce défi, les chercheurs pensent que pour créer un vaccin efficace contre le VIH/SIDA, il faudra créer un antigène combinant une série de protéines apparentées et pas très différentes des protéines du VIH.

L’introduction de cet antigène dans l’organisme aidera à produire des anticorps neutralisants, un type spécial de molécule du système immunitaire qui peut inactiver un large éventail de variantes du VIH.

Dans ces dernières études, les scientifiques ont testé un antigène appelé eOD-GT8 60mer, une protéine qui peut se lier aux cellules B nécessaires à la lutte contre le VIH et les activer.

En utilisant le tri des cellules B, les chercheurs ont montré que la vaccination avec eOD-GT8 60mer a amené deux souris à produire des « pré-anticorps » capables de détecter et de bloquer l'infection par le VIH.

Cela suggère que l'eOD-GT8 60mer pourrait être un « bon candidat » pour la vaccination contre le VIH.

Selon les chiffres des Nations Unies, depuis que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) a commencé sa pandémie mondiale, environ 78 millions de personnes ont été infectées et environ 39 millions d’entre elles sont décédées.

Hormis l’utilisation de médicaments pour limiter la transmission du VIH, il n’existe actuellement aucune mesure radicale permettant de guérir et de prévenir complètement ce virus mortel.

Par conséquent, les résultats ci-dessus sont considérés comme un grand pas en avant, ouvrant l’espoir pour le développement des premiers vaccins contre le VIH capables de stimuler l’organisme à produire des anticorps.

Selon Vietnam+