L'AIEA retourne en Iran pour des négociations sur le nucléaire

January 16, 2013 19:55

Le matin du 16 janvier, une délégation de huit experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dirigée par le directeur général adjoint de l'AIEA, Herman Nackaerts, est arrivée à Téhéran dans le but de résoudre les désaccords de longue date avec l'Iran sur son programme nucléaire controversé.

Le matin du 16 janvier, une délégation de huit experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dirigée par le directeur général adjoint de l'AIEA, Herman Nackaerts, est arrivée à Téhéran dans le but de résoudre les désaccords de longue date avec l'Iran sur son programme nucléaire controversé.

S'exprimant à Vienne (Autriche) le 15 janvier avant son départ pour Téhéran, M. Nackaerts a exprimé l'espoir que l'Iran coopérerait avec la délégation dans un esprit « constructif ». Le même jour, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a déclaré que Téhéran espérait parvenir à un accord global avec l'AIEA lors de ce nouveau cycle de négociations, mais que cela ne serait possible que si l'AIEA reconnaissait les « droits nucléaires » de l'Iran.



M. Herman Nackaerts et sa délégation. (Source : AP)

M. Mehmanparast a également refusé à la délégation de l’AIEA la possibilité d’accéder à la base militaire de Parchin près de Téhéran, que l’AIEA soupçonne d’être un site d’essais d’armes nucléaires.

Selon un diplomate occidental, des divergences importantes subsistent entre l'AIEA et Téhéran. L'AIEA souhaite que l'Iran réponde à ce qu'elle appelle des « preuves exhaustives et crédibles » de recherches sur l'arme nucléaire menées par Téhéran jusqu'en 2003 et qui pourraient s'être poursuivies depuis. L'Iran a toujours nié vouloir se doter de la bombe atomique.

Pendant ce temps, les négociations nucléaires entre l'Iran et le groupe P5+1 (comprenant le Royaume-Uni, la Chine, la France, la Russie, les États-Unis et l'Allemagne) sont actuellement au point mort. Lors des dernières négociations tenues à Moscou, en Russie, en juin 2012, Téhéran a rejeté l'appel du P5+1 à l'arrêt de l'enrichissement d'uranium et a demandé à l'Occident d'assouplir les sanctions contre l'Iran.

Les médias iraniens ont rapporté que des représentants du pays et du groupe P5+1 pourraient se rencontrer à Istanbul, en Turquie, en février prochain. Cependant, le président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement iranien, Alaeddin Boroujerdi, a déclaré que la décision finale devrait attendre le Conseil suprême de sécurité nationale iranien. Selon lui, ces négociations, si elles ont lieu, doivent viser l'objectif ultime de la levée de l'embargo « déraisonnable et injuste » imposé par les États-Unis et l'Union européenne (UE) à l'Iran.


Selon (TTXVN) - DT

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