Le CIO va augmenter les tests antidopage aux Jeux olympiques de Rio

Le Comité international olympique (CIO) prévoit de tester 4 500 échantillons d'urine et 1 000 échantillons de sang lors des Jeux olympiques de Rio 2016.

Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a appelé à une révision de l'ensemble du système de contrôle du dopage et à une intensification de la lutte contre ce fléau dans le sport. Le président du CIO a déclaré que l'agence réexaminerait prochainement l'ensemble du processus et du système de surveillance du dopage, et alourdirait les sanctions pour les athlètes qui enfreignent les règles.

La déclaration de M. Thomas Bach a été faite dans le contexte où les fédérations sportives internationales doivent examiner chaque cas d'athlètes russes pour leur permettre de participer aux Jeux olympiques de 2016 en raison de preuves montrant un dopage systématique dans les compétitions sportives en Russie.

Le Comité international olympique a renforcé les contrôles antidopage aux Jeux olympiques de Rio (Photo : Getty Images).

À ce propos, M. Thomas Bach a affirmé la nécessité d'éliminer toute tricherie aux Jeux olympiques et a exprimé l'espoir que la Russie coopérerait dans cette lutte. Le CIO prévoit de réaliser des tests sur 4 500 échantillons d'urine et 1 000 échantillons de sang lors des Jeux olympiques de Rio 2016. Ces échantillons seront conservés pendant dix ans. Afin d'assurer une prévention maximale du dopage, le CIO dispose également d'un programme de pré-tests auprès de plus de 2 200 athlètes sélectionnés et suivis.

Par ailleurs, le CIO a adressé 700 demandes de contrôles supplémentaires à 13 fédérations internationales et 62 organisations nationales antidopage pour des athlètes de 96 pays différents et a procédé à une nouvelle analyse complète des échantillons prélevés lors des deux Jeux olympiques précédents, à Londres et à Pékin. À ce jour, plus de 1 200 échantillons ont été retestés, et des substances interdites ont été détectées dans 98 d'entre eux. D'autres retests devraient être effectués pendant cet événement et au-delà.

Pour la première fois aux Jeux olympiques de 2016, c'est le Tribunal arbitral du sport (TAS), et non le CIO, qui imposera des sanctions en cas de violation des règles antidopage. Afin de faciliter ses opérations pendant les Jeux, le TAS a ouvert deux bureaux temporaires à Rio de Janeiro. Il a indiqué pouvoir prononcer des suspensions provisoires sur les cas suspects jusqu'à la conclusion des procédures judiciaires.

Selon VOV