L'Iran pose des conditions à des négociations directes avec les États-Unis.
L'Iran envisagera la possibilité de négociations directes avec les États-Unis, sur un pied d'égalité et dans un souci d'intérêt mutuel.

Selon RIA Novosti, le 22 juillet, dans une interview accordée à Fox News, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que l'Iran pourrait envisager la perspective de négociations directes avec les États-Unis à l'avenir si Washington adoptait une approche égale.
« Pas maintenant, mais peut-être à l'avenir. Tout dépendra de la volonté des États-Unis de soutenir l'Iran, sur la base de l'égalité, du respect mutuel et des intérêts communs », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, M. Aragchi, en réponse à une question sur la possibilité que Téhéran soit prêt à négocier directement avec l'administration du président américain Donald Trump.
Plus tôt, M. Trump avait déclaré que l'Iran était « souhaitant reprendre les négociations sur son programme nucléaire et que Washington était prêt à un tel dialogue ». Le ministre des Affaires étrangères, M. Araghchi, avait quant à lui affirmé que la reprise des négociations avec les États-Unis ne pourrait avoir lieu que si Washington était prêt à conclure un accord nucléaire équilibré et mutuellement avantageux.
L'Iran et les États-Unis ont tenu cinq séries de pourparlers indirects, sous l'égide d'Oman, concernant le programme nucléaire iranien ainsi que la levée des sanctions américaines contre Téhéran.
Le sixième cycle de négociations était prévu pour le 15 juin, mais n'a pas eu lieu en raison du conflit irano-israélien, dans lequel Téhéran accuse Washington d'être impliqué.
Par ailleurs, des représentants de l'Iran, de la Russie et de la Chine tiendront une réunion trilatérale à Téhéran le 22 juillet sur la question nucléaire iranienne. Cette réunion se tiendra suite aux informations faisant état d'une possible reprise des pourparlers entre Téhéran et Washington, ainsi qu'à la prochaine rencontre de l'Iran avec les pays de l'Eurotroïka à Istanbul.
Le ministère iranien des Affaires étrangères n'a pas précisé qui représenterait les parties, mais il est entendu que les pourparlers ne se tiendront pas au niveau ministériel.


