L'Iran prend le contrôle de l'espace aérien israélien.
Le Corps des gardiens de la révolution islamique iranien affirme avoir établi son contrôle sur l'espace aérien israélien et Tel Aviv est incapable de se défendre.

Selon l'agence de presse TASS, le 18 juin, l'armée de l'air iranienne a pris le contrôle du ciel israélien lors d'une attaque nocturne contre Israël.
« L’attaque de missiles d’aujourd’hui montre que nous avons pris le contrôle total du ciel des territoires israéliens, et que la population est totalement sans défense face aux attaques de missiles iraniens », a rapporté l’agence de presse iranienne IRNA, citant une déclaration du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien.
L'agence IRNA a précisé que le contrôle de la région par l'Iran avait été obtenu grâce à l'utilisation de missiles Fateh.
Plus tôt dans la journée, le service de presse des Forces de défense israéliennes a fait état de deux frappes aériennes iraniennes survenues durant la nuit.
La chaîne américaine ABC News a rapporté que les responsables américains considèrent les prochaines 24 à 48 heures comme une période décisive dans le conflit israélo-iranien, ce qui laisse entendre la possibilité d'un recours à la force en l'absence de solution diplomatique rapide.
« Lors d'une réunion entre le président Donald Trump et ses principaux conseillers dans le Bureau ovale de la Maison Blanche le 17 juin, des responsables américains ont clairement indiqué que les 24 à 48 heures à venir seraient cruciales pour déterminer si une solution diplomatique au conflit israélo-iranien pouvait être trouvée, ou si le président pourrait avoir recours à une action militaire », a rapporté ABC News.
Plus tôt, le président Donald Trump avait exigé la « capitulation sans condition » de l'Iran. Il avait ajouté que les États-Unis connaissaient la position du guide suprême iranien Ali Khamenei, mais n'avaient pas l'intention de l'éliminer immédiatement. Le chef de la Maison-Blanche avait déclaré ne pas souhaiter l'intervention de l'armée américaine pour résoudre cette crise, mais avait souligné que la patience des États-Unis « s'épuise progressivement ».


