L'Iran accuse les États-Unis de tenter de détruire l'accord nucléaire historique

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Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Shamkhani, a déclaré que les États-Unis cherchaient des raisons de rompre l'accord nucléaire historique.

La déclaration de Shamkhani intervient après que les États-Unis ont exigé que l'Iran autorise les inspections des installations militaires de la République islamique. Ces critiques reflètent les tensions croissantes entre les États-Unis et l'Iran au sujet de l'accord international sur le nucléaire, également connu sous le nom de Plan d'action global commun (PAGC), signé par l'Iran et le groupe P5+1.

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Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien. Photo : Reuters

S'exprimant à la télévision, M. Shamkhani a souligné que l'Iran ne mène aucune activité nucléaire secrète dans aucune localité du pays. Les questions soulevées concernent la stratégie des États-Unis pour justifier le non-respect de leurs engagements.

M. Shamkhani a critiqué l'administration du président Donald Trump pour avoir cherché une excuse pour détruire l'accord nucléaire international, également connu sous le nom de Plan d'action global commun (JCPOA), signé par l'Iran avec le groupe P5+1 (comprenant les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Chine et l'Allemagne) il y a plus de deux ans.

Il a clairement indiqué que l’Iran n’agirait que dans le cadre des accords et des directives spécifiques du Plan d’action global commun et n’accepterait aucune obligation en dehors du cadre de l’accord.

Le 14 septembre, le ministre iranien des Affaires étrangères, Javad Zarif, avait déclaré qu'il était impossible de renégocier l'accord nucléaire entre l'Iran et le groupe P5+1. M. Zarif a affirmé qu'un meilleur accord que l'actuel Plan d'action global commun était « totalement impensable » et qu'il était temps pour les États-Unis de respecter l'accord, à l'instar de l'Iran.

Les États-Unis ont demandé à plusieurs reprises des inspections des installations militaires iraniennes dans le cadre de leur processus de vérification du respect de l'accord nucléaire de 2015. Les Nations Unies, quant à elles, ont déclaré qu'elles n'avaient aucune obligation d'inspecter les installations militaires iraniennes, sauf en cas de suspicion d'activité illégale.

Les Nations Unies ont également déclaré avoir doublé le nombre d'inspections en Iran depuis l'accord nucléaire historique signé avec les puissances mondiales en juillet 2015, affirmant qu'il n'y avait aucune preuve que du matériel nucléaire était transporté vers des installations militaires ou d'autres lieux.

Concernant l'accord international sur la question nucléaire iranienne, appelé Plan d'action global commun, l'ambassadeur russe auprès des Nations Unies, Vassily Nebenzia, a déclaré le 15 septembre que les États-Unis ne devraient pas se retirer de l'accord.

S'adressant aux journalistes au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, au sujet du message que la Russie souhaite adresser aux États-Unis lors d'une éventuelle rencontre entre l'Iran et le groupe P5+1, M. Nebenzia a déclaré : « Rester dans le Plan d'action global commun. Cet accord est très important. Ce message n'est pas seulement celui de la Russie, mais aussi celui de toutes les parties à l'accord, ainsi que des pays extérieurs. »

Le Plan d'action global commun (PAGC), signé en juillet 2015 après des années de relations tendues entre l'Iran et l'Occident, prévoyait que l'Iran limite ses activités d'enrichissement d'uranium en échange de la levée des sanctions internationales. Cependant, cet accord risque désormais de s'effondrer en raison des récentes tensions entre les États-Unis et l'Iran.

Le président américain Donald Trump a qualifié cet accord de « désastre » et de « pire accord jamais conclu » lors de sa campagne électorale l'année dernière. Ce mois-ci, Donald Trump a signé de nouvelles sanctions contre l'Iran en raison de son programme de missiles.

L'administration américaine s'apprête à revoir sa politique à l'égard de l'Iran. Dès le 15 octobre, Donald Trump devra décider s'il maintient ou non ce traité, en prenant en compte le respect par l'Iran de cet accord et son intérêt pour la sécurité nationale des États-Unis.

Selon VOV

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